Le terme sunna (en arabe : سنة) signifie « tradition », « cheminement » ou « loi ». L’apostasie en islam (arabe : riddah, ردة ou irtidād, ارتداد, recul, défection, rebond) est communément définie comme le fait pour un musulman d'abandonner consciemment l'islam que ce soit au travers de ses paroles ou de ses actes[1],[2],[3]. En juin 2008, l'Iran a annoncé son intention de renoncer à inclure dans son projet de nouveau Code pénal l'apostasie comme crime[121], mais un pasteur chrétien d'Iran, Youcef Nadarkhani est condamné sur cette base en 2010. Il s'est enfui en Malaisie, où il a été arrêté puis extradé à la demande de l'Arabie saoudite pour faire face à ces accusations[27]. », « Ceux qui sont revenus sur leurs pas après que le droit chemin leur a été clairement exposé, le Diable les a séduits et trompés. Plusieurs anciens érudits musulmans n'étaient pas en faveur de la peine de mort, parmi ces derniers on peut citer Ibrahim al-Nakha'i (mort en 715 / 96 AH) et Sufyān al-Thawrī ainsi leurs partisans, qui lui ont préféré un emprisonnement à durée indéterminée jusqu'à la repentance. L’islam ordonne-t-il réellement de tuer l’apostat ? La dernière modification de cette page a été faite le 26 janvier 2021 à 06:56. Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». islam, croyance, apostasie. Des peines sont régulièrement prononcées, et servent souvent également à museler toute opposition politique intérieure au pouvoir des mollahs. La sunna, selon le Coran, englobe les règles ou « lois » de Dieu qui auraient été prescrites à tous les prophètes, y compris le prophète de l'Islam, Mahomet. La loi des Émirats arabes unis considère qu’il s’agit d’un crime et sanctionne l'usage d'Internet pour prêcher contre l’islam ou pour faire du prosélytisme envers les musulmans à l’intérieur des frontières internationales de la nation. La justice algérienne a condamné, en première instance, le prédicateur à trois mois de prison ferme et une forte amende[85]. On cite le cas d'Alexander Aan, élevé musulman mais qui a déclaré être athée sur le réseau social facebook. », « Le sang d'un musulman, qui accepte qu'il n'y a d'autre Dieu qu'Allah et que je suis Son prophète, ne peut être versé que dans trois conditions : en cas de meurtre, pour une personne mariée qui s'adonne au sexe de manière illégale, et pour celui qui s'éloigne de l'islam et quitte les musulmans, Rien dans la biographie de Mahomet ne contient la moindre information crédible favorisant la mise en exécution d'une telle sentence. La femme apostate doit être exécutée, selon les écoles de jurisprudence islamique sunnite (madahib) fondées par Ash-Shâfi'î, Mâlik et Ahmad, ou emprisonnée jusqu'à ce qu'elle revienne à l'islam d'après l'école sunnite hanafite et les érudits chiites[46],[47]. En novembre 2015, le Conseil central des ex-musulmans de Grande-Bretagne a lancé la campagne sur les médias sociaux #ExMuslimBecause, encourageant les apostats à publiciser leur apostasie et à expliquer pourquoi ils ont quitté l’islam. En 2012, un jeune chrétien, Mohamed Ibouène, a été condamné par le tribunal de Béchar (sud de l’Algérie) à un an de prison ferme et une amende de 50 000 DA pour le chef d’inculpation « d’incitation d’un musulman, avec pression, à changer de religion », autrement dit pour prosélytisme. En particulier : La sunna, selon les hadiths, est une source législative de l'islam sunnite et chiite associée aux règles législatives du Coran. Au contraire, deux épisodes le montrent traitant avec des apostats ou des personnes ayant quitté sa communauté. Dans deux articles publiés en 1966, ibn Baz, le vice-président de l'université islamique de Médine, déclara que ceux qui prétendent que le soleil est statique et ne bouge pas (thābita la jāriya) sont des apostats et que par conséquent, il devient licite de les tuer et qu'il incombe à l'autorité responsable de le faire[87],[88],[89],[90]. Catégorie : 4.Mécréance et apostasie. »[15]. Le 15 juillet 1998, Mekki Kuku (Al Faki Kuku, dit), un nuba, est emprisonné à Khartoum et attend son jugement pour l'acte d'apostasie de l'islam vers le christianisme. Le chapitre concernant l’apostasie (cad les choses qui font sortir de l’Islam) s’étend sur 21 pages, de la page 283 à la page 304). Le terme sunna apparaît plusieurs fois dans le Coran et elle est réputée appartenir exclusivement à Dieu. Un sondage réalisé en juillet 2007 par le groupe de réflexion Policy Exchange a révélé que 31 % des musulmans britanniques estimaient que le fait de quitter la religion musulmane devrait être passible de la peine de mort[171]. Apostasie dans l'islam : définition de Apostasie dans l . Au cours des siècles, un certain nombre de grands ouléma, tels le faqih malikite Abu al-Walid al-Baji (en) (mort en 1081 / 474 AH) et le faqih hanbalite Ibn Taymiyya (mort en 1328 / 728 AH), ont affirmé que l’apostasie n’est pas un hadd et qu’elle n’est donc passible que d’une peine laissée à la discrétion du cadi (tazir)[49]. Certains oulémas perçoivent dès le IXe siècle la peine de mort pour apostasie comme une règle. », « Ceux qui ont cru, puis sont devenus mécréants, puis ont cru de nouveau, ensuite sont redevenus mécréants, et n'ont fait que croître en mécréance, Dieu ne leur pardonnera pas, ni les guidera vers un chemin (droit). Au Bangladesh, des blogueurs ont été tués parce que se revendiquant athées[101]. La majeure partie des États ont adopté la Loi de contrôle et de restriction qui prévoit une amende de 10 000 ringits ou une peine d’un an de prison pour ceux qui induisent un musulman à changer de religion. Une réorganisation et une clarification du contenu paraissent nécessaires. Voir: Explication sur l'Apostasie : croyances qui annulent l'Islam. Il va donc de soit qu’Allah ait fait de ce groupe, qui est en fait le groupe mère, la source d’où l’Islam prit son ampleur et débuta son expansion. L'islam est religion d'État, et une loi prévoit jusqu'à 1 million de dinars (8 000 €) d'amende en cas de prosélytisme, cette notion ayant une acceptation variable[84]. Il semble que la condamnation soit poussée par des motifs politiques liés aux partis salafistes[146]. Aux musulmans Il l'a accordé sans qu'ils l’aient demandé. Si vous obéissez à ceux qui ne croient pas, ils vous feront retourner en arrière. ». An-Nawawiyy ainsi que d'autres ont dit : « L'apostasie compte parmi les sortes de mécréance les plus laides ». sounnah-publication L'Islam selon la compéhension des pieux prédécesseurs Accueil; Croyance; Minhâg; Prière; Jeûne; Hadj & 'omra; Audios; Langue Arabe; Plus… Articles. On retrouve cette interprétation dans certaines traductions du Coran qui remplacent alors directement « s'ils tournent le dos » par « s'ils optent carrément pour l'apostasie »[38]. Dans l'acte de jugement, il est écrit que « le fait que Jamaâ nie les accusations de prosélytisme est en contradiction avec les aveux tenus auparavant lors des P.V. Rédigée en avril 2012 en réponse à une demande du ministère des Habous, la fatwa est reprise dans un recueil publié en 2013[141]. ses approbations explicites ou implicites, ses qualités morales personnelles (selon certains savants du. De plus, la plupart des tribus pensaient que l’État islamique disparaîtrait avec la mort de celui qui l’avait fondé[79]. L'islam est religion d'état et la charî'a islamique première source de législation. La loi sur l'apostasie est activement utilisée en Arabie saoudite. Bruxelles (AFP) - En rupture avec l'islam par rejet de traditions jugées pesantes, réaction au radicalisme ou quête spirituelle, des ex-musulmans s'organisent en Europe pour négocier leur apostasie, face aux pressions de leurs entourages. Cette définition est aussi bien valable pour l'homme que pour la femme. Kashgari s'est repenti, à la suite de quoi les tribunaux ont ordonné qu'il soit placé en détention préventive. CFCM Apostasie 2011 1 CFCM Apostasie 2011 2 CFCM Apostasie 2011 3. D’autres embrassèrent l’Islam pour des raisons économiques, d’autres encore furent fascinés et attirés par la puissance des musulmans et d’autres par imitation de leur chef tribal. En 2015, un prédicateur salafiste avait lancé une fatwa contre l’écrivain Kamel Daoud pour avoir « mené une guerre contre Allah, son prophète, le Coran et les valeurs sacrées de l’islam », réclamant sa mort. Dans les deux cas, c’est de la mécréance. « [dans] une culture dont la religion, les principes religieux et la moralité religieuse sont la pierre angulaire, l’apostasie est en quelque sorte l'équivalent de la haute trahison dans l’État-nation moderne. En droit, seul le prosélytisme non musulman est puni et non l'apostasie[139]. Mohamed El-Awa (1993), Punishment in Islamic Law, American Trust Publications, Frank Griffel (2001), Toleration and exclusion: al-Shafi 'i and al-Ghazali on the treatment of apostates, Bulletin of the School of Oriental and African Studies, 64(03), pp. En Ouganda les chrétiens anciennement musulmans sont victimes de violences de la part des islamistes[150]. Ses lois et ses fonctionnaires ne reconnaissent pas la conversion à une autre religion que l'islam. Les attaques islamistes visent en particulier les nouveaux convertis[161]. Des milices s'organisent pour lutter contre l'apostasie et fermer les lieux de culte qui ne sont pas autorisés[118]. Diverses exégèses, telle celle attribuée à Abd-Allah ibn Abbas ou celle d’Ibn Kathir, expliquent que les gens du Livre et les païens ne sont pas obligés de croire à l'unicité de Dieu après avoir embrassé l'islam, qu'il faut rejeter les idoles, et que Dieu connaît la récompense pour ceux qu'ils croient en Lui. Ce principe a été maintenu "même dans des situations extrêmes", comme lorsqu'un délinquant adopta l’islam "uniquement par crainte de la mort", sur la base d'un hadith dans lequel le prophète Mahomet blâma l'un de ses partisans pour avoir tué un pilleur qui avait attesté sa foi[57],[58],[59],[60]. Une référence pour le comportement des musulmans, Exemple du hadith rapporté par Boukhari et Mouslim : « Celui qui déteste ma Sunna n'est pas des miens », où le mot prend alors le sens de religion, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sunna&oldid=179219119, Article manquant de références depuis juin 2010, Article manquant de références/Liste complète, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Ce pays est signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui admet formellement le droit de changer de religion sans conséquences négatives, et l'apostasie n'est pas explicitement condamnée par la loi. Un apostat voit son mariage annulé, encourt une peine comprise entre dix jours et trois ans de prison, et entre 5 et 500 Riyals Omanis d'amende[149]. Le point de vue selon lequel le Qor'ān ne parle que d'une punition dans l'akhira pour l’apostasie a également été retenu par le Grand Imam d’Al-Azhar (1958-1963) Mahmoud Shaltout (en), qui a soutenu que la prescription de la peine de mort pour l’apostasie trouvée dans le hadith visait seulement à prévenir l’agression contre les musulmans et la sédition contre l’État islamique naissant[74]. Selon Sarakhsi, l’apostasie de l’islam est un grand crime, mais sa punition est différée au jour du jugement[74]. ». De même le blogueur Raif Badawi risque la mort[97]. L'ayatollah Khomeini a argué de ce principe pour émettre une fatwa de condamnation à mort contre l'écrivain britannique Salman Rushdie. Les hadiths sont des propos attribués à Mahomet et rapportés par divers témoins. Et dans la Sounnah : Le Hadith sûr dans l’authentique d’après ‘Othman (Qu’Allah l’agrée) qui a dit : Le Prophète(Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit : « Celui qui meurt tout en sachant qu’il n’y a pas d’autre divinité qu’Allah, il entrera au paradis ». Ainsi, ces nouveaux adhérents ne semblaient guère être véritablement convaincus et parmi eux, semblerait-il, se cachaient des ennemis de cette jeune religion qui a anéanti celle de leurs ancêtres. Le 3 septembre 1992, Sadiq Malallah a été décapité publiquement à Al-Qatif dans la province orientale d’Arabie saoudite après avoir été reconnu coupable d’apostasie et de blasphème. Dis : « Y combattre est un péché grave, mais plus grave encore auprès de Dieu est de faire obstacle au sentier de Dieu, d'être impie envers Celui-ci et la Mosquée sacrée, et d'expulser de là ses habitants. Le 16 novembre 2012, Farhan Haji Mose, a été décapité publiquement par des shebabs pour s'être converti au christianisme après un voyage d'affaires au Kenya en 2010[160]. ». La peine de mort est par ailleurs appliquée dans les pays arabo-musulmans à la suite de nombreux délits qui n'ont rien de religieux. Des musulmans réformateurs contemporains tels que les coranistes Ahmed Subhy Mansour (en)[64], Edip Yuksel (en) et Muhammad Shahrour ont souffert d’accusations d’apostasie et de demandes d’exécution, émises par des ecclésiastiques islamiques tels que Mahmoud Ashur, Mustafa Al-Shak’a, Mohammed Ra’fat Othman et Yusif Al-Badri[65]. nécessaire]. ), mais aussi tout acte ou toute parole qui implique la mécréance, comme le fait de nier un "principe ou une croyance fondamentale" de l’islam[5]. « Celui qui change de religion, tuez-le[40] », Ce hadith est rapporté par l'imam al-Boukhari (mort en 870 / 256 AH) et n'est pas repris par Muslim (mort en 875 / 261 AH) dans son Sahih. Le poète palestinien Ashraf Fayad y a été condamné à mort pour apostasie le 17 novembre 2015[95]. Le blog de islam-sounnah. islam, croyance, apostasie. En 1999, Jean-Pierre Chevènement a soumis un engagement qu'il qualifiait de « non négociable » aux autorités musulmanes, mais sur demande de l'UOIF, un article garantissant le droit de changer de religion a été retiré[164],[165],[166]. La demande est presque toujours refusée, et une peine peut être imposée pouvant aller jusqu’à la prison ou l'enfermement dans un camp de « réhabilitation » jusqu'au renoncement de leur projet d'officialisation de leur apostasie. Ainsi, `Ammâr Ibn Yâsir, un des premiers compagnons du Prophète, y fut contraint. 3; Page No. Pour les musulmans, la sunna a les caractéristiques suivantes : La sunna, selon des hadiths, éclaire les enseignements du prophète. Sadiq Malallah, musulman appartenant à la minorité chiite d’Arabie saoudite, a été arrêté en avril 1988 et accusé d’avoir lancé des pierres à une patrouille policière. Le gouvernement malaisien n'aurait officiellement autorisé entre 2000 et 2010 que 135 demandes d'apostasies sur 863. D’autres soutiennent que la peine de mort est une sanction inappropriée[18],[19],[20],[21], incompatible avec les injonctions coraniques comme « Nulle contrainte en religion »[22] ou les versets 21 et 22 de la sourate 88, Al-Ghashiya (L’Enveloppante)[23] et/ou qu’il s’agissait d’une loi humaine adoptée par la première communauté musulmane pour prévenir et punir l’équivalent de la désertion ou de la trahison[24], et qu'elle ne devrait être appliquée que si l’apostasie devient un mécanisme de désobéissance et de trouble à l'ordre public (fitna)[25]. Les minorités chrétiennes ou hindoues ont l'interdiction d'afficher leur foi ou d'en faire part aux musulmans[106],[107]. », « Ô les croyants ! Des groupes musulmans ont fait des interviews de ces personnes[175],[176]. Selon la tradition, Dieu révéla alors à son sujet : « Quiconque a renié Dieu après avoir cru… - sauf celui qui y a été contraint alors que son cœur demeure plein de la sérénité de la foi - mais ceux qui ouvrent délibérément leur cœur à la mécréance, ceux-là ont sur eux une colère de Dieu et ils ont un châtiment terrible[81] ». Chapitre : Il est du devoir de tout musulman de conserver son Islam et de le garder de tout ce qui le corrompt, l'annule et le rompt, c'est-à-dire de l'apostasie, c'est par All a h ta^ a l a que l'on recherche la protection. Chez les hanbalites les plus rigoristes, la sentence de mort est admise pour les hommes et récusée pour les femmes. Cela particulièrement durant les deux dernières années de la vie du Prophète. Elle signifie le détournement délibéré, sans contrainte aucune, du musulman, mature et conscient, de l'islam vers la dénégation. Elles sont parfois surnommées les « ex-ex-musulman » (ex-ex-muslim en anglais). L'article 98f du code pénal réprime « tout acte de dégradation ou de mépris à l'égard d'un lieu ou d'une secte religieuse dans l'intention de porter préjudice à l'unité nationale ou à la paix sociale ». Le point de vue traditionnel estime qu'un musulman qui renie sa religion sous la contrainte (comme ce fut le cas par exemple après la Reconquista) n'est pas un apostat. L'érudit ahmadiste contemporain Mirza Tahir Ahmad cite un certain nombre de compagnons de Mahomet ou des premiers érudits musulmans (Ibn al-Humam, al-Marghinani (en), Ibn Abbas, Sarakhsi, Ibrahim al-Naka’i) pour montrer qu’il n’y avait pas d'ijma (consensus des ouléma ou de la communauté) sur la mise à mort du murtadd au début de l’Islam[75]. Youtube Islam selon le Coran et la Sounnah IslamSounnah est un site islamique francophone basé sur le Coran et la Sounnah Authentique. Le Conseil proteste contre les États islamiques qui punissent encore les apostats musulmans par la mort en vertu de la charia. Au contraire, deux épisodes le montrent traitant avec des apostats ou des personnes ayant quitté sa communauté. MUSULMANS, QUE FAITES VOUS DE VOTRE ÎMAAN, DE VOTRE RELIGION. Apostasie ou bien quitte l'Islam et alle dans ene l'autre la religion li ene péché bien bien grave. « Science et islam aux. S'il persiste dans son apostasie et s'il n'a pas été converti récemment à l'islam, il sera mis à mort[153]. Selon la doctrine juridique classique, l’apostasie de l’Islam comprend non seulement la renonciation explicite à la foi islamique (que ce soit pour une autre religion ou n'importe quelle forme d'irréligiosité : déisme, agnosticisme, athéisme, antithéisme etc. Le 18 janvier 1985, le réformiste Mahmoud Mohamed Taha est pendu en place publique pour « sédition et apostasie »[154],[155]. Car le bon chemin s'est distingué de l'égarement. Ceux qui choisissent le protestantisme évangélique sont persécutés[115]. Ceux-là sont vraiment les égarés. L'article 6 de la Constitution tunisienne de 2014 prohibe les accusations d’apostasie (takfir)[32]. Les textes de la sunna forment une vaste référence dans laquelle les musulmans cherchent des exemples de comportement ou des justifications. Nahla Mahmoud (en), ancienne militante musulmane soudanaise et défenseuse des droits de l'homme, a estimé qu'entre 120 et 170 citoyens soudanais ont été condamnés pour apostasie au cours des années 2010, 2011 et 2012, et que la plupart se sont repentis pour éviter la peine de mort[156]. Ambiguïté et contradictions de la législation malaise en matière d'apostasie. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Pourtant, l’apostasie croît jusque dans le monde arabe.