Nombre de gens fameux en ce genre ont écrit. En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire, Beaucoup de fables chinoises sont même devenues des expressions populaires de quatre mots, comme « Zhuang zhou meng die » (庄周梦蝶), qui évoque le rêve du papillon de Tchouang-tseu Evan la victime. On lui doit six livres de fables, dont le premier s'ouvre avec Le Loup et l'Agneau[16]. (Pour un article détaillé, voir Isopet.). La fable a connu un succès remarquable en Inde. Le philosophe Michel Serres exprime cette idée autrement : « il faut éviter d'être pris dans les avatars du minor et du major […] Si vous voulez gagner, jouez le minorant[80]». Pour échapper à la censure, encore très présente à l'époque, et avoir l'occasion de se faire publier, certains auteurs ont choisi de véhiculer leurs idées de manière plus implicite. Il y ajoute par la suite un second recueil de 100 fables, qu'il publie avec des fables de Lorenzo Valla, Érasme, Aulu-Gelle et quelques autres. ↑ 2 Proposition théorique, opinion, position sur quelque chose dont on s’attache à démontrer la véracité. Souvent, les deux personnages se trouvent dans des positions subjectives fort dissemblables. La fable plonge ses racines dans la nuit des temps et se retrouve dans toutes les cultures. Que les drames nous poursuivent et qu’aucun de nous ne s’en est jamais remis. Puisant ses sources dans la littérature mondiale de tous les temps (Ésope, Phèdre, Horace, Abstémius, Marie de France, Jean de Capoue, Guéroult, etc. Le poète et dramaturge Jean Anouilh publie Fables en 1962. Est parfois aussi rattaché au genre de la fable, pris dans son acception la plus large d'apologue, La Ferme des animaux (Animal Farm) de George Orwell[52]. Par exemple, alors que dans la tradition ésopique, la morale de la fable La cigale et les fourmis indique clairement que la cigale est à blâmer pour son insouciance, la leçon est loin d'être aussi claire dans l'adaptation qu'en a faite La Fontaine, en raison des jeux sur le signifiant (rejets, sonorités, rimes, rythmes)[69],[70]. Dans nombre de fables, la fable se développe ainsi sur des relations antithétiques entre des sujets, des objets, des situations ou des propriétés. Envoyé par Agnès. La fable est donc une forme d'allégorie, car l'histoire imagée qui y est racontée est mise en relation avec une morale abstraite, donnant une portée générale à ce qui n'était en apparence qu'une anecdote. Le Coran le mentionne comme étant un sage[30]. Ce recueil, perdu, a donné naissance à d’innombrables versions. nécessaire]. Avec la redécouverte des sources grecques par les humanistes, les recueils de fables antiques se multiplient. souhaitée]. Cristóbal de Beña (es) (Fábulas políticas) et Juan Eugenio Hartzenbusch en feront autant en Espagne. La morale de cette fable apparaît comme une réflexion philosophique. Roland Dubillard publie Le bouchon et le fabuliste, aussi intitulée Fable du fabuliste incertain[57]. Nombre de récits, en effet, se terminent par une réconciliation générale et la vertu l'emporte toujours. On trouve diverses références à des fables chez l'auteur grec Lucien de Samosate, notamment celle des singes dansants, qui joue sur l'opposition entre l'inné et l'acquis, thème commun à de nombreuses fables, notamment chez La Fontaine et Florian[18]. Pendant la fête, l'enfant se lève et va tout seul au fond du jardin. Envoyé par Agnès. Parmi les auteurs dont la tradition a conservé le nom, on aussi trouve Syntipas et pseudo-Dosithée, dont on ne sait trop s'ils font référence à des personnages réels ou mythiques. Loin d'être une annexe au récit, la morale (ou moralité) en est le résumé, l'argument sur lequel celui-ci est construit, elle constitue un élément essentiel de la fable. Selon Hegel, « La fable est comme une énigme qui serait toujours accompagnée de sa solution[72]. Elle compte plus de 500 fables, toutes en prose, parmi lesquelles figurent les plus populaires, tels Le Corbeau et le Renard, Le lièvre et la Tortue, Le Bûcheron et la Mort, Le Vent et le Soleil, etc. Dans cette veine ésopique dévoyée, la morale est absente et les certitudes ont fait place à un sentiment d'incertitude généralisée[54]. A - Des origines antiques
Un recueil attribué à Romulus, qui compte 84 fables en latin, dont 51 sont traduites de Phèdre, est immensément populaire durant toute cette période et sera un des premiers ouvrages à être imprimé[34]. ⇨ Je qui serait une instance de narration et qui serait plutôt un « on » =…. Cette façon d'attribuer des traits humains à des animaux est de l'anthropomorphisme. Il en va tout autrement de Marie de France (1154-1189), qui publie un recueil de fables sous le titre Ysopet. Par ce principe il doit convaincre et séduire : c’est un genre argumentatif. Activités de lecture cursive autour du livre VII des Fables de La Fontaine Même Napoléon Bonaparte, avant d’être sacré empereur, en compose une, jugée assez bonne à l’époque. Cet ancien esclave qui aurait vécu au VIe siècle av. Bien des fables se présentent encore comme des réponses à un problème ou comme le déchiffrement d'une énigme. Dans La cimaise et la fraction, Raymond Queneau applique à la première fable de La Fontaine la règle S+7 qui consiste à remplacer chacun des substantifs par celui qui le suit en septième position dans le dictionnaire[56]. Vous classerez ces fables selon votre goût mais aussi en tenant compte de la diversité de la représentation des hommes et de leur société. En 2013, le site OpenLibrary en dénombrait 395 éditions, dont 57 en format ebook, ce qui témoigne de l'intérêt toujours actuel de cette œuvre[44]. Elle se caractérise souvent par un récit fictif de composition naïve et allégorique mettant en scène des animaux qui parlent, des êtres humains ou d’autres entités à l'aspect animal mais personnifiés[1]. Dès l'apparition de l'imprimerie, les recueils de fables sont accompagnés d'illustrations, notamment chez Steinhowel (1476), Corrozet (1542), Nevelet (1610). qui renferme des enseignements dont on tire une morale pratique. III. La fable se prête moins bien que le conte traditionnel à ce que le lecteur s'identifie d'entrée de jeu avec un personnage. Dans le Pañchatantra, la morale est mentionnée au début et à la fin de chaque fable[76]. On peut en voir une illustration dans la fable Le Chêne et le Roseau de La Fontaine (I, 22). Elle se distingue de la parabole, qui met en scène des êtres humains et laisse le sens ouvert à la discussion[5]. La langue courante garde la mémoire des fables de Tchouang-tseu et de nombreuses fables populaires anonymes[32]. modifier - modifier le code - modifier Wikidata Les Aventures de Télémaque est le titre d'un roman didactique de Fénelon , probablement écrit dans les années 1694 et suivantes, et publié pour la première fois à l'insu de Fénelon en 1699 . I – L’héritage du passé
Aucun ouvrage originaire de l'Inde n'a été aussi répandu[23]. ), avec la différence que deux chacals, Karataka et Damanaka, y jouent le rôle du renard européen, tout en se comportant parfois sottement[20]. Parfois encore, le modèle du double renversement est quelque peu syncopé, comme dans La Cigale et la Fourmi où la situation initiale montrant l'avantage de la cigale sur la fourmi n'est évoquée qu'à la fin de la fable (« — Que faisiez-vous au temps chaud? Même si certaines fables ont une portée éthique, comme chez Hésiode, la plupart sont des histoires de mise en garde, enseignant comment survivre dans le monde hostile des sociétés traditionnelles, où le pouvoir des puissants s'exerce sans contrepoids et où l'on risque toujours d'avoir affaire à plus fort ou plus habile que soi. La Fontaine a adapté ce récit et l'a placé en tête de son recueil de fables sous le titre « La Vie d'Ésope le Phrygien ». Il en va de même de la jeune femme qui se laisse emporter par son imagination au point de perdre le peu qu'elle avait (La Laitière et le Pot au lait)[83]. Il en va de même pour Noël du Fail dans Les Baliverneries d'Eutrapel (1548) et Les Contes et Discours d’Eutrapel (1585).
» Cette portée didactique des fables peut expliquer que les fables ont circulé et ont été reprises d'une culture à une autre. Molière, de La Rochefoucauld et de La Bruyère. Il ne se contente pas d'adapter Ésope en latin, mais fait aussi preuve d'originalité : sur les 126 fables que compte son recueil, moins de la moitié sont directement empruntées à Ésope[17]. Au IVe siècle, le poète romain Avianus en laisse 42, pour la plupart des adaptations de Phèdre, mais dont plusieurs, qui ne sont attestées nulle part ailleurs, sont fort bien construites. Cette section ne concerne donc que les fables les plus typiques. On a souligné notamment les parallèles avec l'histoire d'Ahiqar, qui circulait en Syrie à l'époque de la vie d'Ésope. J.-C. Les fables chinoises ne sont pas associées à la plume d’un seul auteur.
La vie d'Ésope nous est connue grâce à un récit laissé par Maxime Planude, érudit byzantin du XIIIe siècle, qui reprenait probablement un texte grec du Ier siècle. Par ailleurs, le genre des emblèmes, très à la mode pendant tout le XVIe siècle, exploite sous une forme synthétique et hautement visuelle la matière de la fable. Horace propose une remarquable adaptation du Rat de ville et du Rat des champs (Satires, II, 6)[15] que certains critiques estiment supérieure à la version de Jean de La Fontaine. Il a connu d'innombrables remaniements et versions dérivées, dont l'une s'intitule Hitopadesha ou L'Instruction utile, datant du XIIe siècle. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Gotthold Ephraim Lessing illustre le genre en Allemagne, Ignacy Krasicki en Pologne. peste La Fontaine, Fables VII 1, 1678 Contexte : Il s’agit d’une œuvre de maturité, en effet La Fontaine publie les livres 7 à 11 de ses fables en 1678 (soit dix ans après les six premiers livres).
7 Remarques et observations relatives à l’épreuve 2020 ... Livre VIII (1678). Le conte fait passer le précepte avec lui. La Fontaine est sans doute l’un des auteurs de fables le plus réputé en France, et aussi celui dont les fables sont le plus lues aux enfants. J.-C.. C'est l'histoire du Rossignol et l’Épervier, qui raconte comment un rossignol pris dans les serres d’un épervier se fait faire la leçon. Sur une centaine de pièces, les deux tiers sont d'origine inconnue et proviennent peut-être du répertoire oral de son époque. Dès Ésope et Phèdre, ces oppositions sont énoncées le plus souvent dans le titre, qui annonce, par exemple, une histoire mettant aux prises une biche et une vigne, une grenouille et un bœuf, un corbeau et un renard, etc. Ils s'aiment beaucoup et ils ont fait une belle fête. À 25 ans, je le retrouve, par le plus triste hasard de la vie… Sauf qu’il est redevenu tout ce que je déteste. Le recueil de La Fontaine est probablement l'œuvre la plus illustrée de la littérature française[réf. À 15 ans, il était mon pire ennemi. Cette difficulté pour le lecteur à se projeter dans le récit, en s'identifiant d'emblée à un personnage, a pour effet de le maintenir dans l'expectative et de le placer dans la position d'un observateur ou plus précisément d'un juge.
Une allégorie consiste dans la juxtaposition d'un sens apparent et d'un sens caché[86]. La nature est écrite avec une majuscule, ce qui lui confère de la grandeur et du respect. Le Départ met en scène le même univers angoissant que ses romans. En 1673, La Fontaine trouve une nouvelle protectrice, Madame de La Sablière, à laquelle il dédie d’ailleurs le long « Discours » qui termine le livre IX des Fables.Il peut ainsi rencontrer les esprits brillants qui fréquentent son salon, d’où le nouvel intérêt dans son second recueil de Fables pour les questions scientifiques et philosophiques. Les Anciens distinguaient en effet entre la fable ésopique, qui met en scène des animaux ou des objets inanimés, et la fable libyenne, où des hommes ont affaire à des animaux ou s'entretiennent avec eux[11]. Il sera suivi par Phèdre qui, comme Ésope, est né en Thrace et était esclave avant d'être affranchi par Auguste. Le grand poète persan Djalâl ad-Dîn Rûmî (1207-1273), qui a étudié les fables d'Ésope dans sa jeunesse, en fait une adaptation originale dans son livre Masnavî-ye-Masnavî. Ce mécanisme d'interprétation serait une caractéristique générique de la fable, qui « a érigé en système la capacité que possède tout récit de se terminer par une évaluation[87]». La morale de ses Fables – qui subsiste souvent sous forme de proverbe- est
Le premier recueil de fables de La Fontaine est illustré par François Chauveau (La Cigale et la Fourmi. Une morale est exprimée à la fin ou au début de la fable. Parmi les thèmes abordés, on trouve ceux du rapport de l'enfant à ses parents adoptifs : Les Serins et le Chardonneret, l'importance de l'entraide : L'Aveugle et le Paralytique et la présence d'inventions modernes, comme dans la fable du Singe qui montre la lanterne magique. « Pour le fabuliste, il y a d'abord une moralité et ensuite seulement l'histoire qu'il imagine à titre de démonstration imagée, pour illustrer la maxime, le précepte ou la thèse que l'auteur cherche par ce moyen à rendre plus frappants, « On fait apprendre les fables de la Fontaine à tous les enfants, et il n’y en a pas un seul qui les entende. Une version persane sera à son tour traduite en français par Gilbert Gaulmin en 1644 sous le titre Le Livre des lumières ou la Conduite des Rois, composée par le sage indien Pilpay, traduite en français par David Sahid, d'Ispahan, ville capitale de Perse. Ses fables font preuve d'une certaine inspiration, même si la langue n'a pas le charme de celle de La Fontaine[46]. Etude : LES SOURCES
» Cité par, Encyclopedia Britannica, Article : « Littérature pour la Jeunesse : le XXème siècle. Le nom de Locman le Sage sera dès lors parfois attaché à la fable comme un des fondateurs mythiques du genre et La Fontaine le mentionne comme tel dans l'introduction de son deuxième recueil (Livre VII). En grec, il n'y avait pas non plus de mot spécial pour nommer le genre de la fable, qui était désignée par le mot signifiant récit: μύθος (qui a donné le mot « mythe »). LA FONTAINE – LES FABLES
Dans les fables à deux personnages, « la fable connaît toujours un conflit, c.-à-d. un antagonisme entre les acteurs, basé sur des intérêts divergents[65]». Certaines de ses moralités sont passées en proverbes, tel que « Pour vivre heureux, vivons cachés » du Grillon ou « Chacun son métier, les vaches seront bien gardées » de Le Vacher et le garde-chasse). Une étude des réponses à ces récits permettrait de « déceler les troubles affectifs causés chez l'enfant par une situation familiale anormale[59]».
En Russie, toutefois, la fable connaît un accès de popularité avec Ivan Krylov, qui en fait son genre de prédilection. La vogue de la fable grandit dans le monde gréco-romain. C'est en ce sens que, dans la Poétique, Aristote désigne la « fable » comme un des six éléments qui constituent une tragédie, conjointement avec les mœurs, le langage, la pensée, l'appareil scénique et la mélopée[4]. Pour référer au genre, l'usage se répand très tôt de désigner les fables comme des aesopica (littéralement : « propos d'Ésope »), ce qui se traduira au Moyen Âge par ysopets ou isopets. C’est à celle-ci que l’on se réfère lorsqu’on parle aujourd’hui des « fables d'Ésope ». La thématique de la fable prend une singulière expansion avec le Roman de Renart, collection de récits dus à des clercs anonymes du XIIe siècle. Il en va de même pour les fables du Pañchatantra, dont un spécialiste résume ainsi les morales : dans la plupart des cas, le vice est récompensé, tandis que la vertu est parfois punie, la tricherie se révélant le plus sûr moyen de réussir[81]. La fable classique raconte une seule et unique action[62], qui repose sur des jeux d'opposition très nets entre deux personnages[63], tout comme dans les récits mythiques analysés par Claude Lévi-Strauss. Elle doit être représentative des douze livres qui composent l’œuvre écrite de 1668 à 1693. En 1610, le Suisse Isaac Nicolas Nevelet, alors âgé de 20 ans, publie Mythologia Aesopica[42], ouvrage qui comprend le texte grec et une traduction latine des fables d'Ésope et de Babrius, auxquelles s'ajoutent celles de Phèdre, Avianus et Abstémius. Le mot chinois pour désigner la « fable » (寓言yùyán) est apparu pour la première fois dans « Chapitre Fable » de Tchouang-tseu. En 1263, Jean de Capoue traduit en latin la version hébraïque pour le cardinal Orsini en lui donnant pour titre Directorium humanae vitae (litt. À la différence de ses prédécesseurs, La Fontaine joue souvent sur l'ambiguïté pour donner plus de piquant à ses fables. Parfois, le renversement se fait au profit d'un troisième personnage, comme dans Les Voleurs et l'Âne, La Grenouille et le Rat, L'Oiseleur, l'Autour et l'Alouette, Le Chat, la Belette et le petit Lapin, Le Cheval s'étant voulu venger du Cerf, L'Huître et les Plaideurs. Pour écrire ses fables Il a dut trouvé l'inspiration chez de nombreux fabulistes: nottament Esope qui est cité plusieurs fois dans ses livres, conteur grec du VI ième siècle avant JC. Le Talmud contient plusieurs enseignements illustrés de fables de Renard, fables qui sont passées dans la littérature occidentale par les compilations chrétiennes d'"exemples" servant à la composition des sermons[9]. De la Grèce, la fable passe à Rome. La fable s'adresse ainsi davantage à l'intelligence et à la faculté de jugement qu'à un goût d'évasion ou de rêverie sentimentale[71]. La fable fait l'objet de pastiches et de parodies. Certaines de ses fables sont à orientation publique et visent à vulgariser les idées de la philosophie des Lumières sur la nature humaine et la nécessité pour les gouvernants de respecter des principes moraux ; d'autres sont à orientation privée et enseignent des principes de sagesse, d'amour du travail et de charité. 21 mai 2009 - 10 messages - 2 auteurs
Elle est distincte enfin du fabliau, qui est un conte satirique ou moral, souvent grivois, dont le genre s'est épanoui en France entre le XIIe siècle et le XIVe siècle[6]. Un autre nom a survécu durablement au côté de celui de La Fontaine : celui de Florian (1755-1794). SOS-Français Collège • Afficher le sujet - Fables de La Fontaine ...
On trouve aussi des fables en prose intégrées à des contes, des nouvelles ou des satires. 1 Point sur lequel on s’interroge, question qui prête à discussion, qui fait l’objet d’argumentations, de théories diverses, en particulier dans le domaine de la connaissance. Fable explicite ou implicite livre 1 de la fontaine - Etudier.com
Lors de la période des Printemps et Automnes et des Royaumes combattants, elle devient un genre littéraire à part entière et fait son apparition dans nombre d'œuvres de l’ère pré-Qin, mais tous les livres de cette époque ont malheureusement été détruits sur ordre de l'empereur Qin Shi Huang en 213 av. Il est probable que le nom d'Ésope a servi à regrouper toute sorte de récits qui circulaient jusque-là de façon orale et qui présentaient des caractéristiques communes[14].
La fable est également pratiquée par les philosophes des Lumières : Diderot en introduit à l'occasion dans ses Lettres ou dans ses Mélanges philosophiques[48]. A - Des origines antiques
Une de celles-ci a été conservée sous la forme d’un ensemble de manuscrits datant probablement du Ier siècle, collection appelée Augustana. NB : Ne pas confondre les sources de chaque fable, càd le texte de départ et les sources de chaque fable en tant que genre, càd la tradition au moment où il s’empare du genre
Une fable est un court récit en vers ou en prose qui vise à donner de façon plaisante une leçon de vie. Morale : Ne pas être pressée où l'on perd tout sa fortune, sa richesse. Ambrose Bierce utilise la fable à des fins de satire politique aux États-Unis. D’autres écrivains pratiquent la fable en Europe, tel le portugais Sá de Miranda. Ainsi, dans Le Renard et la Cigogne, la morale ne fait que dégager la leçon du récit et en tirer une portée générale : Un second niveau allégorique apparaît lorsque chacun des personnages du récit, ou chacun des éléments de l'action, doit être interprété à un niveau métaphorique pour que le sens du récit apparaisse. Le poète Babrius, un Romain hellénisé contemporain de Phèdre, récrit en grec les fables ésopiques et les met en vers. Une fable est un court récit en vers ou en prose qui vise à donner de façon plaisante une leçon de vie. L’ŒUVRE ET L’AUTEUR
Attention : les notes qui suivent portent essentiellement sur les Livres VII à XII des Fables et renvoient à l’édition Folio Classique. C’est au lecteur d’imaginer la morale. Eugène Ionesco introduit dans La Cantatrice chauve une pseudo-fable, Le Chien et le Bœuf. Tous ont fui l'ornement et le trop d'étendue. Pourquoi? La Fontaine va écrire ses fables au moment où le roi impose le classique pour s’opposer au baroque, qu-on trouve trop irrationel, trop désordonné ; mais on retrouve néanmoins des traces de littérature baroque dans les fables de La Fontaine. Publié en 1945, cet apologue décrit une ferme dans laquelle les animaux se révoltent puis prennent le pouvoir et chassent les hommes, à la suite de leur négligence à leur endroit. Son contemporain, Aphthonios a laissé un recueil de 40 fables en prose. Libysticae autem, dum hominum cum bestiis, aut bestiarum cum hominibus fingitur vocis esse conmercium », Pour un relevé exhaustif des fables de cette époque, voir les cinq volumes compilés par, À titre d'exemple, voici comment se termine une de ses fables: « Aimez votre mansarde,/ Pauvres qui n'avez que l'honneur:/ Bien souvent du bonheur/ L'indigence est la sauvegarde. C'est le cas notamment dans Le Lion malade et le Renard, Le Charretier embourbé, Les deux Rats, le Renard, et l’Œuf ou La Cour du Lion[85]. Les autres sont tirées d'Ésope. » Diogène Laërce attribue même une fable à Socrate, laquelle commençait ainsi : « Un jour, Ésope dit aux habitants de Corinthe qu'on ne doit pas soumettre la vertu au jugement du populaire. Mais aussi certains travaux d'Abstémius, un auteur de la renaissance italien et également chez des auteurs romains comme Phèdre, Horace.Il a aussi effectué un travail de réécriture du Pamchatamtra, recueil de fables indiennes qui est la source d'inspiration de nombreuses oeuvres médiévales. | ... C'est l'histoire d'une hirondelle fait une prédiction à des oiseaux mais ces ...
... Une morale implicite | morale faite de sous-entendu. LA FONTAINE – LES FABLES
Cinq ans plus tard, Guillaume Haudent publie Trois cent soixante et six apologues d’Ésope traduits en vers. Quatre fables seront suivies d'un paragraphe justifiant les raisons de votre choix. Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être ; Le chêne (A1), qui se vantait au début de sa solidité et méprisait le faible roseau (B1), est renversé par la tempête (A2) alors que le roseau se retrouve intact (B2) parce qu’il a su plier sans se rompre. » Or, il s'agit là d'un précepte aujourd’hui typiquement associé au philosophe plutôt qu'au fabuliste. B – Une réflexion philosophique sur la mort. Même Jupiter ne peut s'empêcher d'accomplir un acte réflexe (L'Aigle et l'Escarbot). Selon Houdar de La Motte, la fable s'organise à partir de la morale que l'on veut démontrer : « pour faire un bon apologue, il faut d'abord se proposer une vérité morale, la cacher sous l'allégorie d'une image qui ne pèche ni contre la justesse, ni contre l'unité, ni contre la nature; amener ensuite des acteurs que l'on fera parler dans un style familier mais élégant, simple mais ingénieux, animé de ce qu'il y a de plus riant et de plus gracieux, en distinguant bien les nuances du riant et du gracieux, du naturel et du naïf[61]. On connaît de lui deux recueils, qui totalisent 123 fables. Beaucoup de ces textes montrent une grande affinité avec les proverbes et ont une construction antithétique (« Ce que tu as trouvé, tu n’en parles pas ; mais ce que tu as perdu, tu en parles. Soignez la présentation de votre recueil. La qualité littéraire est alors délaissée au profit des moralités[35]. La Fontaine s'en inspirera pour une vingtaine de ses fables. Devant le succès obtenu, il en publiera deux autres, en 1678 et 1694, pour un total de 243 pièces, dont plusieurs sont des apologues et ne mettent pas en scène des animaux[43].
À titre d'exemple : « C'est la fête de mariage de Papa et de Maman. l'avarice, l'envie, la lâcheté, etc. Les fables de La Fontaine sont plutôt la philosophie dure, froide et égoïste d'un vieillard, que la philosophie aimante, généreuse, naïve et bonne d'un enfant : c'est du fiel, ce n'est pas du lait pour les lèvres et pour les cœurs de cet âge, « une structure narrative spécifique qui impose d'elle-même une interprétation, « Si le lion n'agissait qu'en roi, s'il n'avait pas pour Louvre « un antre, vrai charnier », si, lorsqu'il établit son budget, il ne comptait pas sur ses ongles, la fable serait froide et sans vie. Etude : LES SOURCES
La Fontaine entend énoncer une vérité sur l’homme et son rapport à la mort. Selon G. K. Chesterton, « la fable est une sorte d'alphabet de l'humanité au moyen duquel on a pu écrire les premières certitudes philosophiques; et pour cette raison les figures devaient fonctionner comme des abstractions algébriques ou des pièces d'un jeu d'échecs[3].». Dans certaines fables dont le sens est évident, la morale n'est pas formulée explicitement, l'auteur préférant laisser au lecteur le plaisir de la déduire lui-même du récit. ») Toutefois, ils ne possèdent pas de morale explicite[8]. Avec ce recueil entièrement écrit en vers, Phèdre va véritablement faire de la fable un genre poétique à part entière. Les deux personnages ont donc effectué un parcours inverse. Dans Les Nouvelles récréations et joyeux devis, publié en 1558, Bonaventure Des Périers conte l'histoire de « la bonne femme qui portoit une potee de laict au marché », ancêtre de La Laitière et le Pot au lait de La Fontaine[39]. On écrit alors des livres d’emblèmes, à l’imitation de ceux de l’Italien Alciato. Mais ses fables semblent être destinées aussi…. Ces recueils attireront par la suite les plus grands illustrateurs, notamment Jean-Baptiste Oudry (1686-1755), Charles Monnet (1732-1808), Tony Johannot (1803-1852), Jean-Jacques Grandville (1803-1847), Gustave Doré (1832-1883) ou Marc Chagall (1887-1985). La fable met aussi en garde contre les actes inconsidérés et l'absence de réflexion préalable à une action, comme de descendre dans un puits sans avoir envisagé le moyen d'en remonter (Le Renard et le Bouc). Ou encore, un ami met trop de force pour écraser une mouche (L'Ours et l'Amateur des jardins). Immensément populaires durant plus de trois siècles et étudiées par des générations d'écoliers, ces fables ont profondément marqué la littérature française. En 1313, à la demande de la reine Jeanne de Navarre, Raymond de Béziers en publie une autre édition, qui reprend pour l'essentiel celle de Jean de Capoue tout en y intégrant des données de la version espagnole[27]. La tradition veut qu’Esope, grec du…. Les fables de Florian sont parfois jugées mieux adaptées aux enfants que celles de La Fontaine parce que le message en est moins ambigu et les oppositions entre les personnages moins tranchées : « il proposait aux dames mignonnes et fardées, en façon de fables, de jolies énigmes, et leur arrangeait un bouquet de moralités fades; il peignait d'après l' Émile la tendresse conjugale, les leçons maternelles, le devoir des rois, l'éducation des princes[47]. En Angleterre, William Caxton publie en 1484 le premier recueil de fables ésopiques à partir de sources antiques grecques et latines, tout en leur donnant une dose d'humour apte à séduire un large public. D'entrée de jeu, le lecteur se trouve donc en présence d'une situation conflictuelle, qui va constituer le moteur du récit et en nouer l'intrigue[64]. Jean de La Fontaine (1621-1695)…. Pour Phèdre, le fabuliste latin, « Le mérite de la fable est double : elle suscite le rire et donne une leçon de prudence[2]. Il est traduit en grec par Syméon Seth à la demande de l'empereur byzantin Alexis Ier Comnène (XIe siècle) et en hébreu par Jacob ben Eléazar de Tolède au début du XIIIe siècle. Ce schéma est désigné comme « un double renversement[66] ». La morale La morale de cette fable est ici implicite : La Fontaine termine sur un fait.
Des tablettes provenant de bibliothèques scolaires de l’époque sumérienne racontent brièvement des histoires de renard flatteur, de chien maladroit (« Le chien du forgeron, n’ayant pu renverser l’enclume, renversa le pot d’eau ») ou de moustique présomptueux (« Un moustique s’étant posé sur le dos d’un éléphant lui demanda si son poids lui était supportable ou s’il devrait plutôt s’envoler »). Les animaux permettent ainsi de représenter de façon vivante des idées abstraites. On en trouve déjà dans la grande épopée du Mahâbhârata, fondatrice de l'hindouisme, ainsi que dans les récits du Jātaka et le Kathâsaritsâgara[19], mais la collection la plus importante se trouve dans le Pañchatantra. Pierre Perret récrit les fables de La Fontaine en argot. Il se rencontre dans des dizaines de fables, souvent les plus populaires, tels Le Corbeau et le Renard, Le Lion et le Moucheron, Le Lion et le Rat, La Colombe et la Fourmi, Le Coq et le Renard, Le Cheval et le Loup, Le Cheval et l'Âne, Les Deux Coqs, Le Loup et le Renard, Le Chat et le Renard, Le Trésor et les Deux Hommes, Le Lièvre et la Tortue, Le Renard et la Cigogne[67].