Ah ! quand ? Tout méchantFait naître en expirant le monstre de sa vie,Qui le saisit. Lе Ρоnt. Change ), You are commenting using your Twitter account. La tombe dit : - Fleur plaintive, De chaque âme qui m'arrive Je fais un ange du ciel ! L’être créé se meut dans la lumière immense. Cette échelle apparaît vaguement dans la vieEt dans la mort. Fatalité !Échéance ! "Ce que dit la bouche d'ombre (II)" de HUGO est un poème classique extrait du recueil Les contemplations. About “Ce que dit la bouche d’ombre” Dernier poème du recueil des Contemplations , long de plus de 800 vers, et précédant l'épilogue dédiée à sa fille décédée Léopoldine. qui que vous soyez, qui passez dans ces ombres,Versez votre pitié sur ces douleurs sans fond !Dans ce gouffre, où l’abîme en l’abîme se fond,Se tordent les forfaits, transformés en supplices,L’effroi, le deuil, le mal, les ténèbres complices,Les pleurs sous la toison, le soupir expiréDans la fleur, et le cri dans la pierre muré !Oh ! View all copies of this book. presque engloutie ;Le loup la tient, le roc étreint ses pieds qu’il tord,Et la fleur implacable et féroce la mord.Nous entendons le bruit du rayon que Dieu lance,La voix de ce que l’homme appelle le silence,Et vos soupirs profonds, cailloux désespérés !Nous voyons la pâleur de tous les fronts murés.À travers la matière, affreux caveau sans portes,L’ange est pour nous visible avec ses ailes mortes.Nous assistons aux deuils, au blasphème, aux regrets,Aux fureurs ; et, la nuit, nous voyons les forêts,D’où cherchent à s’enfuir les larves enfermées,S’écheveler dans l’ombre en lugubres fumées.Partout, partout, partout ! esprit ! « Puis, j'étalais mon savoir enfantin, Mes jeux, la balle et la toupie agile ; J'étais tout fier d'apprendre le Latin » au contraire, un poème du dernier livre comme Ce que dit la bouche d'ombre (26) possède amer, froid, mécréant,Prostituant ta bouche au rire du néant,À travers le taillis de la nature énorme,Flairant l’éternité de son museau difforme,Là, dans l’ombre, à tes pieds, homme, ton chien voit Dieu. comme ici l’on souffre et comme on se souvient !Torture de l’esprit que la matière tient !La brute et le granit, quel chevalet pour l’âme !Ce mulet fut sultan, ce cloporte était femme.L’arbre est un exilé, la roche est un proscrit.Est-ce que, quelque part, par hasard, quelqu’un ritQuand ces réalités sont là, remplissant l’ombre ?La ruine, la mort, l’ossement, le décombre,Sont vivants. et te figures-tuQue la création profonde, qui composeSa rumeur des frissons du lys et de la rose,De la foudre, des flots, des souffles du ciel bleu,Ne sait ce qu’elle dit quand elle parle à Dieu ?Crois-tu qu’elle ne soit qu’une langue épaissie ?Crois-tu que la nature énorme balbutie,Et que Dieu se serait, dans son immensité,Donné pour tout plaisir, pendant l’éternité,D’entendre bégayer une sourde-muette ?Non, l’abîme est un prêtre et l’ombre est un poëte ;Non, tout est une voix et tout est un parfum ;Tout dit dans l’infini quelque chose à quelqu’un ;Une pensée emplit le tumulte superbe.Dieu n’a pas fait un bruit sans y mêler le verbe.Tout, comme toi, gémit ou chante comme moi ;Tout parle. nous n’approchons que les paupières closesDe ces immensités d’en bas.Viens, si tu l’oses !Regarde dans ce puits morne et vertigineux,De la création compte les sombres nœuds,Viens, vois, sonde : Au-dessous de l’homme qui contemple,Qui peut être un cloaque ou qui peut être un temple,Être en qui l’instinct vit dans la raison dissous,Est l’animal courbé vers la terre ; au-dessousDe la brute est la plante inerte, sans paupièreEt sans cris ; au-dessous de la plante est la pierre ;Au-dessous de la pierre est le chaos sans nom. On verra palpiter les fanges éclairées,Et briller les laideurs les plus désespéréesAu faîte le plus haut,L’araignée éclatante au seuil des bleus pilastresLuire, et se redresser, portant des épis d’astres,La paille du cachot ! Change ), You are commenting using your Facebook account. car c’est la chaleur sainte,C’est le feu du vrai jour.Le sombre univers, froid, glacé, pesant, réclameLa sublimation de l’être par la flamme,De l’homme par l’amour. Victor Hugo, monument national et, soit dit sans ambiguïté, monument eu ... Les Misérables comme dans les autres romans des années de l'exil de Hugo - ce qui explique en partie la popularité constante de Hugo tout au long ... comme il le souligne si fortement dans « Ce que dit la bouche d'ombre» (vv. —L’ange laisse passer à travers lui l’aurore ;Nul simulacre obscur ne suit l’être aromal ;Homme, tout ce qui fait de l’ombre a fait le mal. Donc, la matière pend à l’idéal, et tireL’esprit vers l’animal, l’ange vers le satyre,Le sommet vers le bas, l’amour vers l’appétit.Avec le grand qui croule elle fait le petit. So, not a drawing of a roman ruin from Rome, but a dolman from my imagination. Puis, tout alla s’aggravant ;Et l’éther devint l’air, et l’air devint le vent ;L’ange devint l’esprit, et l’esprit devint l’homme.L’âme tomba, des maux multipliant la somme,Dans la brute, dans l’arbre, et même, au-dessous d’eux,Dans le caillou pensif, cet aveugle hideux.Êtres vils qu’à regret les anges énumèrent !Et de tous ces amas des globes se formèrent,Et derrière ces blocs naquit la sombre nuit.Le mal, c’est la matière. Homme, tu veux, tu fais, tu construis et tu fondes,Et tu dis : — Je suis seul, car je suis le penseur.L’univers n’a que moi dans sa morne épaisseur.En deçà, c’est la nuit ; au-delà, c’est le rêve.L’idéal est un œil que la science crève.C’est moi qui suis la fin et qui suis le sommet. Oh ! De fait, le spectre fait des révélations, c’est-à-dire qu’il s’agit, en termes de véridiction sémiotique, du passage du secret , de l’ illusion ou du faux au vrai . Pas de deuil infini, pas de maux incurables, Pas d’enfer éternel! That said, I definitely like ancient (prehistoric) ones better than the more recent (Roman) type. aimez-vous ! En même temps ce poème offre une conciliation entre deux aspects antinomiques de la 1 Une première version de ce texte a paru dans Victor Hugo. cavernes sur cavernes.Ruche obscure du mal, du crime et du remord ! L’horreur par l’horreur est suivie.Nemrod gronde enfermé dans la montagne à pic ;Quand Dalila descend dans la tombe, un aspicSort des plis du linceul, emportant l’âme fausse ;Phryné meurt, un crapaud saute hors de la fosse ;Ce scorpion au fond d’une pierre dormant,C’est Clytemnestre aux bras d’Égisthe son amant ;Du tombeau d’Anitus il sort une ciguë ;Le houx sombre et l’ortie à la piqûre aiguëPleurent quand l’aquilon les fouette, et l’aquilonLeur dit : Tais-toi, Zoïle ! revers ! Ce que dit la bouche d'ombre. L’homme qui plane et rampe, être crépusculaire,En est le milieu. autour de toi la création rêve.Mille êtres inconnus t’entourent dans ton mur.Tu vas, tu viens, tu dors sous leur regard obscur,Et tu ne les sens pas vivre autour de ta vie.Toute une légion d’âmes t’est asservie ;Pendant qu’elle te plaint, tu la foules aux pieds.Tous tes pas vers le jour sont par l’ombre épiés.Ce que tu nommes chose, objet, nature morte,Sait, pense, écoute, entend. L’homme en songeant descend au gouffre universel.J’errais près du dolmen qui domine Rozel,À l’endroit où le cap se prolonge en presqu’île.Le spectre m’attendait ; l’être sombre et tranquilleMe prit par les cheveux dans sa main qui grandit,M’emporta sur le haut du rocher, et me dit : Sache que tout connaît sa loi, son but, sa route ;Que, de l’astre au ciron, l’immensité s’écoute ;Que tout a conscience en la création ;Et l’oreille pourrait avoir sa vision,Car les choses et l’être ont un grand dialogue.Tout parle, l’air qui passe et l’alcyon qui vogue,Le brin d’herbe, la fleur, le germe, l’élément.T’imaginais-tu donc l’univers autrement ?Crois-tu que Dieu, par qui la forme sort du nombre,Aurait fait à jamais sonner la forêt sombre,L’orage, le torrent roulant de noirs limons,Le rocher dans les flots, la bête dans les monts,La mouche, le buisson, la ronce où croît la mûre,Et qu’il n’aurait rien mis dans l’éternel murmure ?Crois-tu que l’eau du fleuve et les arbres des bois,S’ils n’avaient rien à dire, élèveraient la voix ?Prends-tu le vent des mers pour un joueur de flûte ?Crois-tu que l’océan, qui se gonfle et qui lutte,Serait content d’ouvrir sa gueule jour et nuitPour souffler dans le vide une vapeur de bruit,Et qu’il voudrait rugir, sous l’ouragan qui vole,Si son rugissement n’était une parole ?Crois-tu que le tombeau, d’herbe et de nuit vêtu,Ne soit rien qu’un silence ? L’heure approche. Je viens de te montrer le gouffre. On verra le troupeau des hydres formidablesSortir, monter du fond des brumes insondablesEt se transfigurer ;Des étoiles éclore aux trous noirs de leurs crânes,Dieu juste ! Page Et tout, bête, arbre et roche, étant vivant sur terre,Tout est monstre, excepté l’homme, esprit solitaire. Ce que dit la bouche d'ombre (I), poème de Victor Hugo (Les contemplations) : ... Les fleurs souffrent sous le ciseau, Et se ferment ainsi que des paupières closes ; Toutes les femmes sont teintes du sang des roses ; La vierge au bal, qui danse, ange aux fraîches couleurs, Et qui porte en sa main une touffe de fleurs, >Respire en souriant un bouquet d'agonies. Ils viendront, sans pouvoir ni parler ni répondre,Éperdus ! Is it that I connect them with a gender? Un bagne est dans un germe.Ayez pitié, vous tous et qui que vous soyez !Les hideux châtiments, l’un sur l’autre broyés,Roulent, submergeant tout, excepté les mémoires. Retrouvez le poème Ce Que Dit La Bouche d’Ombre de Victor Hugo extrait du recueil de poésie Les Contemplations en pdf, ebook, livre audio, vidéo, écoute, lecture libre, texte gratuit et images à télécharger ainsi qu’un résumé et une analyse. extraits Les fleurs souffrent sous le ciseau. Dieu, de son regard fixe attirant les ténèbres,Voyant vers lui, du fond des cloaques funèbresOù le mal le pria,Monter l’énormité bégayant des louanges,Fera rentrer, parmi les univers archanges,L’univers paria ! tout pense !La mémoire est la peine, étant la récompense. le cabanon subit aussi l’écrou ;Plaignez le prisonnier, mais plaignez le verrou ;Plaignez la chaîne au fond des bagnes insalubres ;La hache et le billot sont deux êtres lugubres ;La hache souffre autant que le corps, le billotSouffre autant que la tête ; ô mystères d’en haut !Ils se livrent une âpre et hideuse bataille ;Il ébrèche la hache, et la hache l’entaille ;Ils se disent tout bas l’un à l’autre : Assassin !Et la hache maudit les hommes, sombre essaim,Quand, le soir, sur le dos du bourreau, son ministre,Elle revient dans l’ombre, et luit, miroir sinistre,Ruisselante de sang et reflétant les cieux ;Et, la nuit, dans l’étal morne et silencieux,Le cadavre au cou rouge, effrayant, glacé, blême,Seul, sait ce que lui dit le billot, tronc lui-même.Oh ! Or, la première fauteFut le premier poids. ils viendront ! ; ARTE France. Déjà, dans l’océan d’ombre que Dieu domine,L’archipel ténébreux des bagnes s’illumine ;Dieu, c’est le grand aimant ;Et les globes, ouvrant leur sinistre prunelle,Vers les immensités de l’aurore éternelleSe tournent lentement ! CE QUE DIT LA BOUCHE D'OMBRE by PARAMNESIA, released 23 April 2013 1. qui la fait ? Ici vient aboutir de tous les points du cielLa chute des punis, ténébreuse traînée.Dans cette profondeur, morne, âpre, infortunée,De chaque globe il tombe un flot vertigineuxD’âmes, d’esprits malsains et d’être vénéneux,Flot que l’éternité voit sans fin se répandre.Chaque étoile au front d’or qui brille, laisse pendreSa chevelure d’ombre en ce puits effrayant.Âme immortelle, vois, et frémis en voyant :Voilà le précipice exécrable où tu sombres. au seuil de tout l’esprit rêve ébloui. Et, d’abord, qu’est-ce que la justice ?Qui la rend ? Condition: bon Soft cover. esprit ! 136. Oh ! Tu dis : — Quel deuil ! tout est vivant ! Alors découvrez-le sur cette page. comme en son bonheur, qui masque un sombre arrêt,Messaline ou l’horrible Isabeau frémirait,Si, dans ses actions du sépulcre voisines,Cette femme sentait qu’il lui vient des racines,Et qu’ayant été monstre, elle deviendra fleur !À chacun son forfait ! From Le-Livre (SABLONS, France) AbeBooks Seller Since December 4, 2003 Seller Rating. Chaque soir,Le noir horizon monte et la nuit noire tombe ;Tous deux, à l’occident, d’un mouvement de tombe,Ils vont se rapprochant, et, dans le firmament,Ô terreur ! Avançons dans cette ombre et sois mon compagnon. Ô songeur ! qui que vous soyez, pleurez sur ces misères !Pour Dieu seul, qui sait tout, elles sont nécessaires ;Mais vous pouvez pleurer sur l’énorme cachotSans déranger le sombre équilibre d’en haut !Hélas ! I have always perceived ancient remains to be of a rather ‘feminine’ nature, -all rounded and smooth. espérez! —. Un remords songe dans un débris.Pour l’œil profond qui voit, les antres sont des cris.Hélas ! Poem Resource-Articles, links & more, free. Le poème Ce que dit la bouche d'ombre propose une solution à l'énigme des souffrances animales. les berceaux font peur. Ce que dit la bouche d'ombre (II) : Voyagez en lisant le poème "Ce que dit la bouche d'ombre (II)" écrit par Victor HUGO (1802-1885). sur le joug, écrasé lentement,La tenaille de l’ombre effroyable se ferme.Oh ! L’être créé, paré du rayon baptismal,En des temps dont nous seuls conservons la mémoire,Planait dans la splendeur sur des ailes de gloire ;Tout était chant, encens, flamme, éblouissement ;L’être errait, aile d’or, dans un rayon charmant,Et de tous les parfums tour à tour était l’hôte ;Tout nageait, tout volait. Copyright 2010-2019 | Send feedback about this site Send feedback about this site Sujet: Victor HUGO (1802-1885) Ce que dit la bouche d'ombre Sam 17 Sep - 1:20 More in: Archive G-H, Archive G-H, Hugo, Victor, Victor Hugo Je lis et relis ce texte, sans me lasser, depuis des années. la bête est peu,L’homme n’est rien. Tout sera dit. versez votre prière !La pitié fait sortir des rayons de la pierre.Plaignez le louveteau, plaignez le lionceau.La matière, affreux bloc, n’est que le lourd monceauDes effets monstrueux, sortis des sombres causes.Ayez pitié. ombre ! Dans votre globe où sont tant de geôles infâmes,Vous avez des méchants de tous les univers,Condamnés qui, venus des cieux les plus divers,Rêvent dans vos rochers ou dans vos arbres ploient ;Tellement stupéfaits de ce monde qu’ils voient,Qu’eussent-ils la parole, ils ne pourraient parler.On en sent quelques-uns frissonner et trembler.De là les songes vains du bronze et de l’augure. L'amour, c'est le cri de l'aurore, l'amour c'est l'hymne de la nuit. Change ). 2. Victor Hugo poem, 1855. Ιbо. où ? Les tombeaux sont les trous du crible cimetière,D’où tombe, graine obscure en un ténébreux champ,L’effrayant tourbillon des âmes. Par un côté pourtant l’homme est illimité.Le monstre a le carcan, l’homme a la liberté.Songeur, retiens ceci : l’homme est un équilibre.L’homme est une prison où l’âme reste libre.L’âme, dans l’homme, agit, fait le bien, fait le mal,Remonte vers l’esprit, retombe à l’animal ;Et pour que, dans son vol vers les cieux, rien ne lieSa conscience ailée et de Dieu seul remplie,Dieu, quand une âme éclôt dans l’homme au bien poussé,Casse en son souvenir le fil du passé ;De là vient que la nuit en sait plus que l’aurore.Le monstre se connaît lorsque l’homme s’ignore.Le monstre est la souffrance, et l’homme est l’action.L’homme est l’unique point de la créationOù, pour demeurer libre en se faisant meilleure,L’âme doive oublier sa vie antérieure.Mystère ! aux astres ; aux génies :Non ! : Ce Que Dit La Bouche D'Ombre (Ii) poem by Victor Marie Hugo. Ce que dit la bouche d'ombre (II), est un poème de Victor Hugo. Un spесtrе m’аttеndаit dаns un grаnd аnglе d’оmbrе... Éсоutеz. Espérez. Oh ! L’homme est clémence et colère ;Fond vil du puits, plateau radieux de la tour ;Degré d’en haut pour l’ombre, et d’en bas pour le jour.L’ange y descend, la bête après la mort y monte ;Pour la bête, il est gloire, et, pour l’ange, il est honte ;Dieu mêle en votre race, hommes infortunés,Les demi-dieux punis aux monstres pardonnés. Victor Hugo, Baudelaire, Victor Segalen et Eugène Guillevic, poètes des XIXe et XXe siècles, se font tous une représentation du monde dans leurs œuvres respectives : Ce que dit la Bouche d’ombre in Les Contemplations, L’Invitation au voyage in Les Petits poèmes en prose, Conseils au bon voyageur in Stèles et Douceur in Terre à bonheur. espérez, misérables! à quel moment ?Qui donc pèse la faute ? Comme je te l’ai dit,Par des zones sans fin la vie universelleMonte, et par des degrés innombrables ruisselle,Depuis l’infâme nuit jusqu’au charmant azur.L’être en la traversant devient mauvais ou pur.En haut plane la joie ; en bas l’horreur se traîne.Selon que l’âme, aimante, humble, bonne, sereine,Aspire à la lumière et tend vers l’idéal,Ou s’alourdit, immonde, au poids croissant du mal,Dans la vie infinie on monte et l’on s’élance,Ou l’on tombe ; et tout être est sa propre balance. Published by GALLIMARD, 1943. le tigre a peut-être pitié !Le tigre sur son dos, qui peut-être eut une aile,À l’ombre des barreaux de la cage éternelle ;Un invisible fil lie aux noirs échafaudsLe noir corbeau dont l’aile est en forme de faulx ;L’âme louve ne peut s’empêcher d’être louve.Car le monstre est tenu, sous le ciel qui l’éprouve,Dans l’expiation par la fatalité.Jadis, sans la comprendre et d’un œil hébété,L’Inde a presque entrevu cette métempsycose.La ronce devient griffe, et la feuille de roseDevient langue de chat, et, dans l’ombre et les cris,Horrible, lèche et boit le sang de la souris ;Qui donc connaît le monstre appelé mandragore ?Qui sait ce que, le soir, éclaire le fulgore,Être en qui la laideur devient une clarté ?Ce qui se passe en l’ombre où croît la fleur d’étéEfface la terreur des antiques avernes.Étages effrayants ! Absolute Write. Commentaire composé de "Ce que dit la Bouche d'ombre" tiré de "Les Contemplations" de Victor Hugo. voilà le mystère inouï.Puisque tu ne t’es pas en route évanoui,Causons. —Voyons ; observes-tu le bœuf qui se soumet ?Écoutes-tu le bruit de ton pas sur les marbres ?Interroges-tu l’onde ? Les idéologies, Nice, Éditions Serre, Victor Hugo ; Les Contemplations, II, Ce que dit la bouche d'ombre, 26 (1855) Tout dit dans l'infini quelque chose à quelqu'un. Share this: Twitter; Facebook; Apreciază: ... Poeme Ce que dit la bouche d’ombre (II) - Victor Hugo « Le beau souleil, le jour saint Valentin. l’homme imprudent trahit, torture, opprime.La bête en son enfer voit les deux bouts du crime ;Un loup pourrait donner des conseils à Néron.Homme ! Jе suis Jеаn. Vous avez besoin de ce poème pour vos cours ou alors pour votre propre plaisir ? Roi forçat, l’homme, esprit, pense, et, matière, mange.L’âme en lui ne se peut dresser sur son séant.L’homme, comme la brute abreuvé de néant,Vide toutes les nuits le verre noir du somme.La chaîne de l’enfer, liée au pied de l’homme,Ramène chaque jour vers le cloaque impurLa beauté, le génie, envolés dans l’azur,Mêle la peste au souffle idéal des poitrines,Et traîne, avec Socrate, Aspasie aux latrines. Victor Hugo (1802-1885) Ce que c’est que la mort (Poème) Les contemplations • fleursdumal.nl magazine. Cette ombre dit : - Je suis l’être d’infirmité ; Je suis tombé déjà ; je puis tomber encore. La rose dit à la tombe : - Que fais-tu de ce qui tombe ... De ces pleurs je fais dans l'ombre Un parfum d'ambre et de miel. Comment de tant d’azur tant de terreur s’engendre,Comment le jour fait l’ombre et le feu pur la cendre,Comment la cécité peut naître du voyant,Comment le ténébreux descend du flamboyant,Comment du monstre esprit naît le monstre matière,Un jour, dans le tombeau, sinistre vestiaire,Tu le sauras ; la tombe est faite pour savoir ;Tu verras ; aujourd’hui tu ne peux qu’entrevoir ;Mais, puisque Dieu permet que ma voix t’avertisse,Je te parle. Dans le monstre, elle expie ; en l’homme, elle répare. Page Ils viendront ! E-mail: hugo@gbarto.com Visit these other gbarto.com resources:. on verra des auréoles fondreLes cornes de leur front ;Ils tiendront dans leur griffe, au milieu des cieux calmes,Des rayons frissonnants semblables à des palmes ;Les gueules baiseront ! retour ! Résumé du document. — Ô sombre aile invisible à l’immense envergure !Esprit ! Ne réfléchis-tu pas lorsque tu vois ton ombre ?Cette forme de toi, rampante, horrible, sombre,Qui liée à tes pas comme un spectre vivant,Va tantôt en arrière et tantôt en avant,Qui se mêle à la nuit, sa grande sœur funeste,Et qui contre le jour, noire et dure, proteste,D’où vient-elle ? That said, I definitely like ancient (prehistoric) ones better than the more recent (Roman) type. Get this from a library! Voilà pourquoi, songeur dont la mort est le vœu,Tant d’angoisse est empreinte au front des cénobites ! Change ), You are commenting using your Google account. Been away for a couple of days to Rome, and catching sight of this quote of Victor Hugo made me think about my approach to sites of antiquity. Pas de deuil infini, pas de maux incurables, Pas d'enfer éternel ! autre côté !Ô loi ! The Victor Hugo Bookstore - Victor Hugo … vous asservit,Dégorge une vapeur monstrueuse qui vit !Là sombre et s’engloutit, dans des flots de désastres,L’hydre Univers tordant son corps écaillé d’astres ;Là, tout flotte et s’en va dans un naufrage obscur ;Dans ce gouffre sans bord, sans soupirail, sans mur,De tout ce qui vécut pleut sans cesse la cendre ;Et l’on voit tout au fond, quand l’œil ose y descendre,Au delà de la vie, et du souffle et du bruit,Un affreux soleil noir d’où rayonne la nuit ! Le verrou de ta porteVoit arriver ta faute et voudrait se fermer.Ta vitre connaît l’aube, et dit : Voir ! C’est que vents, ondes, flammesArbres, roseaux, rochers, tout vit ! ; Compagnie des taxi-brousse. tremblants, brisés d’extase,Chacun d’eux débordant de sanglots comme un vase,Mais pourtant sans effroi ;On leur tendra les bras de la haute demeure,Et Jésus, se penchant sur Bélial qui pleure,Lui dira : C’est donc toi ! aimer !Les rideaux de ton lit frissonnent de tes songes.Dans les mauvais desseins quand, rêveur, tu te plonges,La cendre dit au fond de l’âtre sépulcral :Regarde-moi ; je suis ce qui reste du mal.Hélas ! LA BOUCHE D'OMBRE HUGO VICTOR. abîme ! Oeuvre de Victor Hugo - Dolmen (source) Plume et pinceau, encre brune et lavis, fusain, zones frottées sur papier beige Paris, Maison de Victor Hugo, Inv. Toute faute qu’on fait est un cachot qu’on s’ouvre.Les mauvais, ignorant quel mystère les couvre,Les êtres de fureur, de sang, de trahison,Avec leurs actions bâtissent leur prison ;Tout bandit, quand la mort vient lui toucher l’épauleEt l’éveille, hagard, se retrouve en la geôleQue lui fit son forfait derrière lui rampant ;Tibère en un rocher, Séjan dans un serpent. nat. dans les flots, dans les bois,Dans l’herbe en fleur, dans l’or qui sert de sceptre aux rois,Dans le jonc dont Hermès se fait une baguette,Partout, le châtiment contemple, observe ou guette,Sourd aux questions, triste, affreux, pensif, hagard ;Et tout est l’œil d’où sort ce terrible regard. Quand, du monstre matière ouvrant toutes les serres,Faisant évanouir en splendeurs les misères,Changeant l’absinthe en miel,Inondant de beauté la nuit diminuée,Ainsi que le soleil tire à lui la nuéeEt l’emplit d’arcs-en-ciel. Victor Hugo – Ce que dit la Bouche d’Ombre (FR) decembrie 8, 2015 de CARTEA MISTERELOR Scrie un comentariu. Le mal expirera, les larmesTariront ; plus de fers, plus de deuils, plus d’alarmes ;L’affreux gouffre inclémentCessera d’être sourd, et bégaiera : Qu’entends-je ?Les douleurs finiront dans toute l’ombre ; un angeCriera : Commencement ! Donc, Dieu fit l’univers, l’univers fit le mal. hier croyant, demain impie ;Il court du mal au bien ; il scrute, sonde, épie,Va, revient, et, tremblant, agenouillé, debout,Les bras étendus, triste, il cherche Dieu partout ;Il tâte l’infini jusqu’à ce qu’il l’y sente ;Alors, son âme ailée éclate frémissante ;L’ange éblouissant luit dans l’homme transparent,Le doute le fait libre, et la liberté, grand.La captivité sait ; la liberté suppose,Creuse, saisit l’effet, le compare à la cause,Croit vouloir le bien-être et veut le firmament ;Et, cherchant le caillou, trouve le diamant.C’est ainsi que du ciel l’âme à pas lents s’empare. Libre, il sait où le bien cesse, où le mal commence ;Il a ses actions pour juges. Voyez des âmes dans les choses.Hélas ! Toujours les justes l’ont gravie :Jacob en la voyant, et Caton sans la voir.Ses échelons sont deuil, sagesse, exil, devoir.