Le corrigé du sujet "Kant : ''Supposons que quelqu'un affirme, en parlant de son penchant au plaisir, qu'il lui est tout à fait impossible d'y résister quand se présente l'objet aimé et l'occasion?..''" Parce que si elles prescrivent ce qui doit être fait par opposition à ce qui ne devrait pas exister, alors on ne peut que reconnaître leur valeur et ainsi consentir à leur obéir de telle sorte qu'en le faisant, c'est comme si on obéissait à soi-même. si, dans le cas où son prince lui ordonnerait, en le menaçant En somme, il est libre et en prend conscience parce qu'il n'est pas soumis à ces penchants et s'il n'est pas soumis à ses penchants, c'est parce qu'il peut se soumettre à la loi morale, contre ce que lui dicte ses passions. try {Xt_r = top.document.referrer;} La moralité chez Kant sâapplique à tous les êtres rationnels et en tout temps. impossible: est Comme le fait remarquer Nietzsche dans la Généalogie de la morale, contrairement à ce que soutient Kant, "autonome et moral s'excluent l'un l'autre", ce qui veut dire qu'agir en fonction de soi-même ne doit pas être confondu avec agir d'une manière morale, c'est-à -dire dans le respect de règles qui seraient valables pour tous et en toutes circonstances. //--> Par conséquent cette possibilité de ne pas mentir n'est pas tant une potentialité (une puissance, un pouvoir) qu'une éventualité (quelque chose qui n'est pas exclut sans qu'elle soit nécessaire). Xt_h = new Date(); N'est-elle pas seulement négative : liberté de ne pas être soumis aux passions, mais pas positive : liberté de faire ce que nous voulons faire ? l'occasion: la La pierre de touche ordinaire, grâce à laquelle on reconnaît si ce que quelquâun affirme est une simple, persuasion ou une conviction au moins subjective (oder wenigstens subjektive Überzeugung), est le pari. Rubrique Aide-texte C'est plus fort que lui, comme on le dit. Le texte débute avec une première fiction : " Supposons que quelquâun affirme, en parlant de son penchant au plaisir, quâil lui est tout à fait impossible dây résister quand se présentent lâobjet aimé et lâoccasion ". Cela est vrai parce que Comment et pourquoi la philosophie juridique et politique contemporaine est-elle revenue à Kant ? Supposons que quelqu'un affirme, en parlant de son penchant au plaisir, qu'il lui est tout à fait possible d'y résister quand se présentent l'objet aimé et l'occasion : si, devant la maison où il rencontre cette occasion, une potence était dressée pour l'y attacher aussitôt qu'il aurait satisfait sa passion, ne triompherait-il pas alors de son penchant ? Critique de la raison pratique, Emmanuel Kant, Luc Ferry, Heinz Wismann, Gallimard. '+Xt_param; présente: paraît Pourquoi ? Supposons que quelqu'un affirme, en parlant de son penchant au plaisir, qu'il lui est tout à fait possible d'y résister quand se présentent l'objet aimé et l'occasion : si, devant la maison où il rencontre cette occasion, une potence était dressée pour l'y attacher aussitôt qu'il aurait satisfait sa passion, ne triompherait-il pas alors de son penchant ? Mais que peut bien valoir cette révélation de notre liberté si elle tient dans une éventualité ? que cela lui est possible. doit la faire et il reconnaît ainsi en lui la liberté qui, sans Cette situation met en scène un dilemme ou un problème de conscience : s'il fait une mauvaise action qui perdra celui contre lequel on lui demande de témoigner, il sauve sa vie, s'il refuse de se parjurer, il se condamne. grand qu'il puisse être. Achetez Critique de la raison pratique en ligne sur Puf.com, le plus vaste choix des Puf. Kant commence son argumentation par un exemple : il émet une hypothèse identifiable à la première ligne à travers la tournure de phrase « supposons que quelqu'un ». Mais comment a-t-il réussi à vaincre ses penchants, y compris le très puissant amour de la vie ? ", KANT, Critique de la raison pratique. aimé: ici l'objet de impossible ce qui ne peut pas arriver: qu'il résiste à l'attrait possibilité de se laisser aller pour peu que l'objet consente Ce qui n'est pas sans conséquence : si on peut lutter contre nos penchants, alors chaque fois qu'on leur cède ce n'est pas parce qu'on ne peut pas faire autrement : en réalité, on est consentant. A cette thèse nous avons objecté que la liberté pouvait aussi bien se situer dans l'immoralité et que ce n'était pas tant notre liberté que notre puissance qui est révélée par les lois morales. C'est précisément pour réfuter cette objection que Kant poursuit avec une autre fiction, qui elle, à l'inverse de la précédente, consiste à mettre à l'épreuve notre attachement à la vie. honnête homme qu'il voudrait perdre sous un prétexte plausible, Toute la question est de savoir si notre homme sera si attaché à la vie qu'il ne pourra pas s'empêcher de condamner un innocent. Qu'est-ce que cela signifie selon Kant ? Le texte de Kant, la critique de la faculté de juger a pour but de mettre en avant ce que Kant nomme la science de lâesthetique. Or, qu'est-ce que cela indique, sinon que ni l'occasion, ni la claire conscience du devoir ne suffisent pour réaliser ce passage ? cette occasion, une potence était dressée pour l'y attacher de texte par auteur, Aides pour des textes données sur nos forums, "Supposons cela me va bien! ° Mais s'il faut plus que la conscience du devoir pour faire son devoir lorsqu'il peut en coûter de le faire, que faut-il de plus justement ? Notre volonté est sans doute agissante, mais elle n'agit que lorsqu'elle le peut et non lorsqu'on le veut. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . liberté. On ne doit pas chercher longtemps ce En somme, il semble que cette fiction ne prouve rien du tout au sujet de la liberté. Ressources Études Supposons que quelqu'un affirme, en parlant de son penchant au plaisir, qu'il lui est tout à fait impossible d'y résister quand se présente l'objet aimé et l'occasion : si, devant la maison où il rencontre cette occasion, une potence était dressée pour l'y attacher aussitôt qu'il aurait satisfait sa passion, ne triompherait-il pas alors de son en réponse aux demandes sur nos forums sais quel est mon devoir, je sais donc que je suis libre Kant, Critique de la raison pratique : La conscience du coupable (2) Kant, Critique de la raison pratique : « Supposons que quelquâun affirme, en...» Plan du site > Accueil contrainte sensible des penchants. Kant affirme dans La critique de la raison pratique que la bonne volonté ne peut sâexpliquer que par sa propre disposition interne. Découvrez toutes les séries audio, documentaires et fictions à écouter gratuitement en ligne. Xt_i += 'src="https://logv2.xiti.com/hit.xiti? Ainsi pourquoi dans le deuxième exemple, Kant exclut-il que l'homme puisse faire un faux témoignage non pas à cause de la menace, mais parce qu'il le voudrait librement ? Il n'osera peut-être assurer qu'il le Enoncé & travail préliminaire : Bonjour, Le texte est le suivant : Supposons que quelqu'un affirme, en parlant de son penchant au plaisir, qu'il key est tout a fait impossible d'y resister quand se presentent l'objet aime et l'occasion: si, devant la maison ou il rencontrer cette occasion, une potence etait dressee pour l'y attacher aussitot qu'il aurait satisfait sa passion, ne triompherait-il pas alors de son penchant? if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4) personnage important et puissant me commande de faire un qui se déclare libre, déclare par là que sa volonté est droits réservés, _______________________________________________________, "Supposons "Il nâosera peut-être assurer quâil le ferait ou quâil ne le ferait pas, mais il accordera sans hésiter que cela lui est possible."