Les lettrés disposaient de fonds de textes que l'on peut considérer comme des « bibliothèques ». Je reçus le tribut des princes du pays de Qipanu, dans la cité de Husirina. Les rituels spécifiquement assyriens qui sont connus ont déjà été évoqués, car il s'agit de ceux qui sont liés à la fonction sacerdotale du roi. En Haute Mésopotamie, il doit faire face aux attaques des Araméens dont le nom apparaît alors dans les sources écrites, souvent aux côtés des Ahlamû avec lesquels ils semblent entretenir des liens dont la nature nous échappe. Sa grande capitale, Ninive, rebâtie par Sennacherib, en est le cœur, et est l'une des plus grandes villes du monde à cette période. En revanche, on connaît quelques sculptures de petite taille en métal destinées à un contexte plus individuel. La chute de l'empire assyrien met fin à ce réseau urbain, ce qui peut être dû à des massacres et déportations succédant à la période des guerres qui conduisent à cette fin, et/ou bien aux conséquences de la chute de l'empire qui ne permet plus le maintien de telles agglomérations. La fin de son règne reste très mal connue, et peut avoir été difficile. On y retrouve donc les traits caractéristiques de cette civilisation : l'écriture cunéiforme écrite dans un dialecte de l'akkadien, une religion polythéiste mais dominée par la divinité tutélaire du royaume, le dieu Assur, qui se déroule essentiellement dans des lieux de culte urbains sous le patronage des souverains, et dont les prêtres sont les principaux savants, disposant de bibliothèques répertoriant une grande partie des savoirs de l'ancienne Mésopotamie. C'est le cas du ou des domaine(s) attesté(s) dans le Recensement de Harran, document cadastral du règne de Sargon II qui enregistre des exploitations dispersées et les chefs de maisonnées de dépendants qui y travaillent, avec leur famille[213]. Le tribut est évalué en fonction des spécialités et des potentialités de la région qui doit le verser, ce qui explique pourquoi il recoupe les circuits commerciaux. Les villes secondaires du cœur de l'Assyrie sont également concernées par ces grands réaménagements, comme l'ont montré les fouilles de Qasr Shemamok, l'antique Kilizu, ville d'environ 70 hectares restructurée sous Sennachérib[227]. Les rois assyriens ont le plus grand mal à endiguer ces problèmes, et perdent une partie de leur autorité face aux nobles assyriens, qui se sont enrichis au cours des conquêtes et se sont pour certains constitués un patrimoine important qui leur donne un grand pouvoir à la cour[66]. Lors de l'organisation des conquêtes, la partie ouest du territoire est confiée à un « grand vizir » (šukkallu rabiu). Le cœur de l'Assyrie et les plateaux du nord de la Haute Mésopotamie, dans la région appelée haute Djézireh, peuvent pratiquer l'agriculture sèche avec sécurité, même si l'irrigation peut servir de complément pour augmenter les rendements. J.-C. et qui ont fourni une abondante documentation cunéiforme[11]. sont par la suite les émules. Gothic fashion sometimes incorporates Neo-Victorian style. Suivant la méthode de tissage, on obtenait une étoffe de plus ou moins bonne qualité, qui pouvait ensuite être blanchie ou teinte avec différents produits, notamment l'alun, et la pourpre tirée du murex pêché en Phénicie, qui connaît un grand succès à la cour assyrienne[318]. Après 1380, le Mittani subit plusieurs lourdes défaites face au roi hittite Suppiluliuma Ier, qui affaiblissent son emprise sur ses vassaux. Le début de règne d'Assurbanipal marque l'apogée de la puissance assyrienne : il a vaincu en Babylonie, a assuré sa domination en Syrie, au Levant, jusqu'en Anatolie[73]. M. Liverani a émis l'hypothèse selon laquelle les derniers rois Sargonides ont peu prêté attention à l'organisation de leur empire, peut-être trop confiants dans sa solidité. Dans le cas de crimes commis par ou envers un membre de la famille, c'est le chef de maison qui a souvent la possibilité d'exécuter le châtiment : si une femme vole un bien, le chef de maison lésé peut lui couper son nez, à moins que son propre mari ne lui coupe l'oreille[185]. ), C'est l'avis de M. Liverani, cf. Le cadre de la vie du roi, de son entourage et de l'administration centrale du royaume était le palais de la ville assyrienne qui servait de capitale sous son règne. Avec le développement de cette dernière apparaît un autre élément caractéristique des nouvelles capitales assyriennes, précédé par des expériences à l'époque médio-assyrienne : les jardins royaux, servant parfois de sortes de zoos, auxquels Sennachérib porte une très grande attention à Ninive[237]. Les cultures arbustives sont également attestées, notamment à la période néo-assyrienne. par exemple. On y trouve un ou plusieurs palais royaux, des résidences des élites du royaume, et des temples souvent associés à une ziggurat[236]. L'ancien titre de limmu subsiste, mais il n'est plus qu'honorifique, son détenteur, choisi parmi les plus importants personnages du royaume, donnant toujours son nom à l'année où il occupe ce rang suivant une tradition typiquement assyrienne[32]. L'Assyrie connaît des premiers reculs : les Cimmériens, qui ont envahi l'Asie Mineure précédemment, lancent des raids dans la partie orientale de l'empire, et ne sont repoussés que très difficilement, tandis que l'Égypte a profité des troubles pour s'émanciper de la domination assyrienne ; la révolte de Shamash-shum-ukin s'ajoute à ses difficultés. La vie politique d'Assur à la fin de l'époque amorrite n'est donc pas connue. C'est lui qui donne le nom à l'année durant laquelle il exerce cette fonction, raison pour laquelle on parle souvent de lui comme « éponyme (de l'année) »[32]. Parmi les produits alimentaires, le vin est échangé à longue distance, mais la plupart des denrées périssables transitent plutôt à l'échelle locale voire régionale. Mais dans les faits les régions où ces métaux sont beaucoup échangés ne sont pas celles d'où ils sont extraits : l'approvisionnement en étain se fait beaucoup au Levant ou en Haute Mésopotamie. « Ne crains rien, Assarhaddon, roi du pays ! Bien que réservée à une frange réduite de la population, la pratique de cette écriture et sa compréhension ne sont pas limitées à une seule élite, et plus de personnes qu'on ne le croit couramment peuvent s'en servir[257]. Ils se déroulent essentiellement à Assur, parfois dans les autres villes saintes de Ninive et Arbèles[278]. Il réforme aussi l'armée, et remporte de grandes victoires : il bat l'Urartu, plusieurs royaumes syriens et palestiniens (annexions de Damas et de Gaza), et s'empare surtout de Babylone, dont il devient roi sous le nom de Pulû, instaurant une situation de double monarchie assyro-babylonienne. Ce sont des acteurs essentiels de la vie économique, qui possèdent des terres, des ateliers, montent des expéditions commerciales, et emploient un personnel divers et nombreux (scribes administrateurs, travailleurs libres ou non libres), rétribué par des rations ou l'attribution de terres en bénéfice. Les textes issus des cercles savants, évoluant dans le milieu des palais royaux et des temples, sont très abondants pour la période néo-assyrienne grâce aux documents des palais royaux. Des oracles étaient consultés pour savoir si les dieux approuvaient le départ des troupes, de façon à être sûr de recevoir le soutien divin nécessaire à la victoire. De plus, cette terminologie reflète également la volonté d'accueillir dans l'empire des gens qui ne sont pas des Assyriens au sens ethnique du terme, mais qui occupent une place croissante aussi bien dans les villes que dans les campagnes du centre du royaume à la suite des nombreuses déportations organisées par les rois néo-assyriens, et qui tendent à accroître la diversité ethno-linguistique de cette région, et à entraîner l'« aramaïsation » progressive de la population de la Haute Mésopotamie[175]. Les souverains s'inquiètent tout autant (si ce n'est plus) de la loyauté de leurs serviteurs que de leurs compétences, tandis que ces derniers cherchent à s'assurer la proximité du roi afin de renforcer ou du moins maintenir leur position et, dans une logique patrimoniale, augmenter leur richesse et transmettre une bonne situation à leurs héritiers, si possible un poste équivalent au leur à la cour. Plus tard, des béliers plus légers sont mis au point. Les zones cultivées des fonds de vallées sont constituées de champs céréaliers qui dominent largement, mais aussi de vignes, de jardins, tous de taille généralement réduite, et opposés à la steppe (madbaru à l'époque néo-assyrienne) qui sert pour faire paître les troupeaux d'ovins et de caprins. La seconde est Ishtar d'Arbelès, dont le temple est à l'époque des rois Sargonides un lieu où résident de nombreuses prophétesses. C'est par cette période que l'Assyrie est la mieux connue, grâce aux découvertes effectuées à partir du XIXe siècle dans ses capitales successives, Assur, Kalkhu (Nimrud), Dur-Sharrukin (Khorsabad) et Ninive. Bien que les bas-reliefs représentent toujours les personnages de profil, les artistes pouvaient utiliser des procédés comme les lignes obliques rendant le dynamisme de l'attaque contre Lakish ou les nombreux vides montrant la liberté spatiale des animaux lors des chasses d'Assurbanipal. À Nemad-Ishtar, en zone d'agriculture sèche, on trouve des rendements de 1/9 à 1/7,3, tandis qu'en région d'agriculture irriguée à Tell Sabi Abyad le rendement moyen semble être de 1/7,35 et à Dur-Katlimmu de 1/3 (mais on remarque des variations de 1/1 à 1/9 selon les champs). Les chars (narkabtu) sont tirés par trois chevaux, et montés par trois hommes, à savoir un conducteur (mukil appati), un combattant souvent équipé d'un arc (bēl narkabti, littéralement « maître du char ») et un troisième homme (tašlīšu) chargé de les protéger. Le développement des institutions palatiales dans les villes amenait à l'installation dans celles-ci d'une population constituée d'administrateurs, de serviteurs palatiaux, de marchands et de nombreux artisans[228]. Le roi est représenté en deux positions successives, debout puis à genou, tenant un sceptre et vêtu avec la tunique à franges que portent encore ses successeurs néo-assyriens. Bas-relief de la salle 7 du palais de Sargon II à Dur-Sharrukin, Musée de l'Oriental Institute de Chicago. ), L. Battini et P. Villard, « Aššur (ville) », dans, S. Lackenbacher, « Le récit de construction du palais », dans, L. Bachelot, « Les palais assyriens : vue d'ensemble », dans, B. Ce type d'établissement servait de centre économique et administratif mais aussi d'avant-poste militaire[204]. J.-C. La troisième période voit l'Assyrie se muer en un empire, grâce notamment à sa redoutable armée. Quoi qu'il en soit, ce système s'arrête à la chute du royaume assyrien, qui prive les campagnes du Nord mésopotamien de la politique volontariste d'extension des terres agricoles mise en place par les rois. Après un Xe siècle plus que morose, l'Assyrie reprend de sa superbe vers 911, quand monte sur le trône Adad-nerari II (911-891), qui parvient à repousser les Araméens[61]. J.-C. : centre politico-religieux sur le tell de Quyunjik, arsenal sur le tell Nebi Yunus. Learn how and when to remove these template messages, Learn how and when to remove this template message, List of 19th-century British children's literature titles, "Matthew Sweet: Inventing the Victorians", https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Neo-Victorian&oldid=1001454850, Self-contradictory articles from January 2018, Wikipedia introduction cleanup from June 2020, Articles covered by WikiProject Wikify from June 2020, All articles covered by WikiProject Wikify, Articles with multiple maintenance issues, Articles needing additional references from January 2013, All articles needing additional references, Creative Commons Attribution-ShareAlike License, This page was last edited on 19 January 2021, at 19:21. Il est encore parfois appelé « chef » (waklum) ou « grand » (rubā'um)[28], titres qui indiquent son rôle de primus inter pares, parmi les notables de la cité. À la différence des villes mésopotamiennes traditionnelles, c'est le palais qui est l'édifice principal, celui qui fait l'objet du plus d'attentions, et non les constructions religieuses. Certaines reines ont réussi à exercer un rôle très important à la cour d'Assyrie, en particulier en tant que reines-mères. En matière économique, l'Hôtel de Ville était chargé de la collecte des taxes et redevances, et des dettes sur les taxes impayées. Ils sont rarement protégés par une armure, leurs pieds sont souvent nus, même si certains ont des bottes de cuirs. L. Oppenheim a qualifié de « grands organismes »[191]. Cela explique l'importance que prennent les serments de fidélité (adê) des dignitaires sous les Sargonides. Un art de l'ivoire d'un style proprement assyrien, dont le répertoire iconographique est similaire à ceux des bas-reliefs palatiaux ou de la glyptique, est attesté mais en moins grande quantité dans le corpus de Nimrud. Dans le pays mède, la domination assyrienne et la demande du tribut en chevaux nécessaires à l'armée se sont sans doute faites sans trop affecter les élites locales, qui en ont probablement profité, jouant un rôle dans le développement des entités politiques dans la région, ce qui devait ironiquement avoir une conséquence funeste pour les Assyriens[168]. De son côté, Assurbanipal fait représenter un cycle de sculptures sur les chasses durant lesquelles il triomphe notamment d'un lion, symbolisant son rôle de roi maîtrisant les forces de la nature sauvage porteuses de chaos[299]. En considérant de plus en plus les gens comme de simples sujets au service du royaume sans distinction juridique précise, le pouvoir royal rend la fortune et la puissance de plus en plus dépendantes des fonctions et des faveurs qu'il concède. Au XIIIe siècle, les Assyriens remportent de grandes victoires sur les Babyloniens et les Hittites, ce qui indique qu'ils ont sans doute dès cette période la meilleure armée du Proche-Orient. Leur provenance originelle est débattue : l'étain vient d'Ouzbékistan ou d'Iran, l'or d'Égypte ou peut-être d'Inde. L'Assyrie redevient alors ce qu'elle a été durant la majorité du Ier millénaire et du précédent : une zone de peuplement rural clairsemé, ce qu'observe encore Xénophon quand il la traverse vers 400[221], et la période néo-assyrienne semble n'avoir été qu'une parenthèse. Quand cette région est reconquise par les rois néo-assyriens à partir du IXe siècle, des opérations similaires s'y produisent, avec la déportation et l'établissement de colons agricoles[200]. La situation après sa mort est mal connue : Assur est peut-être à nouveau dirigée par des souverains d'origine locale, à moins que la dynastie de Samsi-Addu ne continue à régner sur la cité. L’encoche en goutte d’eau a laissé sa place à un écran poinçonné pour la caméra frontale, ce qui offre un bel et grand écran de 6,5 pouces. Il disparaît rapidement, dans des circonstances indéterminées. Les propriétés personnelles de l'épouse, dont sa dot, ne sont pas à sa libre disposition en théorie, le mari devant les gérer, même s'il semble que dans la pratique certaines épouses aient une marge d'autonomie dans la gestion de leurs biens. À l'époque médio-assyrienne, Tukulti-Ninurta Ier fait construire à Assur le « Nouveau Palais », situé dans l'angle nord-ouest de la citadelle. Le royaume est limité à la cité d'Assur et à ses alentours, et c'est pour cette raison qu'on peut le qualifier de « cité-État ». Plus largement, il semble bien que le roi ait disposé d'une propriété éminente sur toutes les terres du royaume, peut-être au nom du dieu Assur[207]. On peut y ranger les objets à but protecteur que sont la statuette du démon protecteur Pazuzu[308], et la plaque de conjuration contre les méfaits de la démone Lamashtu[309] qui datent de la période néo-assyrienne, ou diverses amulettes ayant une fonction similaire. Moi-même, Ishtar d'Arbèles, je marche devant toi et derrière toi ! Cette construction est vite supplantée par le grand « Palais Nord-Est » construit par Sennacherib dans la nouvelle capitale assyrienne, Ninive. L'étude de l'administration de l'empire assyrien est complexifiée par le fait que les charges qui relèvent pour nous de l'administration centrale et de l'administration palatiale sont souvent couplées avec des charges de l'administration provinciale ou militaire, et que les attributions précises d'une fonction ne sont pas toujours bien connues. Le roi accordait ce privilège en remerciement du soutien que lui avaient apporté ces cités lors de révoltes, ou pour éviter qu'elles ne se révoltent. Par la suite, c'est le grand dieu du royaume rival de Babylone, Marduk, qui devient le modèle. Parce que ce sont les lieux de pouvoirs qui ont été le plus fouillés, notre vision de l'art assyrien est donc biaisée et ignore l'art profane. Pour reprendre le critère le plus simple, la société assyrienne se divise traditionnellement entre hommes libres (a'īlu), esclaves (ardu, qui signifie en fait « serviteur » au sens large et peut dans d'autres cas désigner des gens libres) et une catégorie intermédiaire de personnes appelées « Assyriens » (aššurāiu), dont le statut exact est mal défini mais qui disposent d'un statut inférieur à celui de la première catégorie et sans doute d'un degré de liberté moindre. La grande majorité des textes cunéiformes exhumés en Assyrie transcrivent la langue « assyrienne », qui est un dialecte de l'akkadien, terme par lequel on désigne la langue du groupe occidental des langues sémitiques parlée en Mésopotamie dans l'Antiquité[261]. Le sort des déportés en Assyrie est très divers. ; Morgan est un film américain de Luke Scott (2016). À l'époque néo-assyrienne, le dieu babylonien de la sagesse et de l'écriture, Nabû, occupe une place croissante parmi les élites assyriennes[272]. Les bas-reliefs des palais-assyriens étaient peints, mais ils ont perdu toutes leurs couleurs au fil des siècles. XXV e siècle av. Cette région est un peu mieux attestée dans les sources de cette époque[87]. La séparation entre affaires publiques et privées est donc toujours floue. J.-C. On distingue trois phases de la langue assyrienne, correspondant aux trois grandes phases de son histoire : le paléo-assyrien (XIXe – XVIIIe siècles), le médio-assyrien (XIVe – XIIe siècles), et le néo-assyrien (Xe – VIIe siècles). La Ville se réunit en assemblée (puḫrum), apparemment devant le temple du dieu Assur[29]. Cela reste très important dans la vie du royaume puisque les actes administratifs étaient datés suivant la formule « limmu + nom de l'éponyme de l'année », et non pas par un dénombrement des années de règne du souverain comme en Babylonie. On notera au passage la sévérité caractéristique de ce corpus de lois. Celui de Kanesh est le plus important d'Anatolie, dirigeant les autres comptoirs[39]. Dans certains cas sont pratiquées des déportations « croisées », des populations d'un pays étant déplacées dans un autre dont les populations viennent en retour occuper leur pays d'origine. ; Culture et société Cinéma et télévision. On entre par une porte monumentale qui dirige vers une première cour autour de laquelle s'organise l'espace public du palais (babānu) : magasins, ateliers, bureaux de l'administration palatiale. Mais à cette vision optimiste de l'évolution des campagnes assyriennes peut être opposée une lecture plus pessimiste, mettant en avant les faiblesses structurelles de la paysannerie, liées essentiellement à sa vulnérabilité, à l'endettement, accentués au cours du temps par la croissance des prélèvements, voire les déportations et mobilisations militaires, et durant les derniers temps du royaume le développement de grandes villes consommatrices dont la demande croissante a pu constituer une pression trop importante pour les campagnes voisines[212]. Assurbanipal à cheval contre un lion. Parmi les cérémonies les plus importantes liées à la royauté assyrienne, souvent connues par des textes fragmentaires, on connaît le bīt rimkī, bain purificateur rituel, le tâkultu, repas offert à des dieux, ou encore la fête akītu du Nouvel An[103]. Mais il est détrôné après cinq années par Sargon II (son frère ?). Les descriptions et objets qu'ils rapportèrent de leurs pérégrinations ouvrirent la voie aux premières fouilles en Assyrie[2]. Bateau transportant des cèdres du Liban, détail d'un bas-relief du palais de Sargon II à Dur-Sharrukin, Musée du Louvre. Dès le début de la période médio-assyrienne, Assur-uballit Ier se fait appeler « grand roi » (šarru rabû), de la même manière que les autres grands souverains de l'époque comme ceux de Babylone et des Hittites qu'il cherche à égaler[106]. Neo-Victorianism can also be seen in the growing steampunk genre of speculative fiction and in music performers such as Emilie Autumn. Les contrats de vente donnent le nom et la fonction d'une partie des espaces ou salles de certaines résidences, qui ne sont pas toujours évidents à comprendre : on y trouve des magasins, des espaces de réception, des ateliers, des salles d'eau, et des pièces où on se couche qui sont sans doute à l'étage[239]. Centimorgan (cM) est une unité de mesure de la distance génétique sur les chromosomes. Les Lois assyriennes assurent sa prééminence au sein de la maisonnée à l'époque médio-assyrienne. Cela entraîne une affirmation de la figure royale, dont le pouvoir est de plus en plus absolu malgré certaines faiblesses récurrentes liées à des troubles dynastiques, ainsi que le développement d'un groupe que l'on peut considérer comme la « noblesse » assyrienne qui fournit les cadres de l'administration et de l'armée du royaume. Ces termes vagues peuvent aussi bien désigner des libres que des non-libres. Les plus anciens bas-reliefs assyriens connus sont ceux du palais nord-ouest d'Assurnasirpal II à Kalkhu (Nimrud) au milieu du IXe siècle. L’État assyrien disparu, avec la plupart de ses institutions et élites sociales, laisse la place à une société moins hiérarchisée, lettrée et urbanisée qu'auparavant[80]. Examples of crafts made in this style would include push-button cordless telephones made to look like antique wall-mounted phones, CD players resembling old time radios, Victorianesque furniture, and Victorian era-style clothing. Traditionnellement, l'habitat urbain de la Haute Mésopotamie, Assyrie incluse, est organisé autour d'une ville haute située sur un tell dominant une extension plus récente, la ville basse[232]. L'écriture pratiquée en Assyrie à partir du début du IIe millénaire est l'écriture cunéiforme, comme dans le reste de la Mésopotamie et de la Syrie du Nord à cette période. Afin de connaître les volontés divines, il est donc entouré de devins, qui procèdent à des rituels divinatoires, ou bien observent les présages, notamment astrologiques, et il se tient au courant des vaticinations des prophètes de certaines divinités comme Ishtar d'Arbèles. J.-C., connaît un arrêt au début du XVIIIe, avant de reprendre momentanément sous le règne de Samsi-Addu, et de s'arrêter définitivement quand la ville de Kanesh est incendiée, sans doute au cours de guerres opposant les royaumes d'Anatolie. Le but de ces mesures était de contrôler les régions soumises par la terreur. Les textes techniques à l'usage de spécialistes étaient divisés en deux grandes catégories : les listes lexicales, œuvres lexicographiques pouvant prendre l'aspect de dictionnaires bilingues ou trilingues et les recueils constitués de paragraphes qui servent aussi bien pour la médecine et l'exorcisme, la divination ou encore le droit[291].